Marc-Etienne Lansade, maire FN de la petite ville de Cogolin, a fait fort. Sous prétexte que la danse orientale pouvait « heurter les sensibilités », Aude Mathis, professeur en la matière, s’est vu refusée son droit de représentation ainsi qu’à tous ses élèves. Autre argument présenté à Aude : sa danse orientale ne représenterait pas suffisamment « la Provence ». Ou plutôt, pour citer M. Lansade : « On est en Provence, pas en Orient et s’ils veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouverte ». Fermez le ban
Allons jusqu’au bout du bout. Pour préserver l’identité provençale face à l’orientalisation galopante, nous lui conseillons de débaptiser le « Bazar » qui est installé à Cogolin, puisque ce mot est d’origine persane, via le Portugal (double peine ?).
Idem, il devrait interdire dans les documents officiels tous les mots d’origine orientale. En lui rappelant au passage que plus de 200 viennent de « là bas ». Comme par exemple abricot et banane (ben oui, la banane en Provence, c’était rare). Ainsi que maboul, clebs, toubib, caban, etc…etc..
Ensuite, la Mairie devrait remplacer incontinent toutes les plaques numérotées des habitations cogolinoises. En effet, ils portant tous des chiffres arabes ! Et donc, remplacer 49 par XLIX par exemple. Quant aux code postal de Cogolin, 83310 ..alors je vous dis pas ce que ça donnerait sur les enveloppes !!
Et finalement, comme tous les ordinateurs ne fonctionnent, au cœur de leurs processeurs, que grâce à des séries continuelles de 0 et de 1, interdire l’usage de ces engins. En effet, si le 1 existe en romain, le zéro est lui, un don des arabes, venu de Chine. Rien de plus oriental, donc !!
Une légende tenace et bien provençale dit « qu’à Gonfaron, les ânes volent ». En changeant une seule lettre, on sait qu’en plus, pas loin, à Cogolin, les ânes votent. Et que certains peuvent même être élus !!!
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