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mercredi 22 octobre 2014

Accident du travail ???



Un homme est mort dans un accident du travail. On ne peut que le déplorer et s’incliner avec respect. Près de 600 victimes chaque année sont emportées par des conditions de travail déplorables...
Autre chose est d’oublier les fonctions que cet homme occupait (PDG du groupe Total) et le bilan de son activité professionnelle.
Il convient donc de découpler les deux dimensions.

Chaque jour en France des maçons meurent en tombant d’échafaudages, victimes eux aussi d’accidents de travail, sans parler des scandales des maladies dites
 professionnelles... Ils sont enterrés dans l’anonymat, le silence médiatique, l’indifférence.
Chaque jour dans le monde meurent de faim l’équivalent du nombre d’habitants d’une ville moyenne, un enfant toutes les 7 secondes, sans que les médias daignent y consacrer quelques mots. Rayés de la carte sans faire « la une », ni la deux, ni la trois... Blocus médiatique sur les maux du monde ! Ces « génocides silencieux de la misère » (Galeano) ne rentrent pas dans le menu du latifundium médiatique. Mensonge par omission.

Ce qui choque beaucoup de citoyens depuis hier, c’est la place démesurée et les dithyrambes consacrés au décès d’un PDG, et qui plus est, en oubliant qui il était, et l’attitude pour le moins anti-citoyenne de son groupe : pilleur des richesses de l’Afrique, ingérences politiques, pilier de la « Françafrique », dégâts écologiques colossaux, 
corruption à flots, privilèges fiscaux insupportables, profits monstrueux qui profitent surtout aux gros actionnaires, aux suceurs de sang et de sueur.
Si nous sommes, paraît-il, égaux dans la vie comme devant la mort, la disparation d’un patron mérite certes information, mais pas « en boucle » comme un quasi deuil national.
Je me souviens que lorsque l’un des plus grands chanteurs français, Allain Leprest, nous a quittés, sa mort fut presque ignorée par les grands médias et la plupart de ceux qui y firent un modeste écho n’avaient jamais parlé de lui de son vivant.
Quant à exclure Gérard Filoche du PS, je ne saurais m’ingérer dans les affaires d’un parti qui lui-même mérite d’être exclu... et j’en passe. Je me retiens !
Jean Ortiz (Le Grand Soir) 


dimanche 19 octobre 2014

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah entamera à la fin du mois d’octobre 2014 une trente et unième année de captivité aux mains de geôliers français. Ce combattant communiste, symbole de la résistance face à l’impérialisme et au sionisme, et ce défenseur de la cause palestinienne reste enfermé car il ne renie pas ses convictions et son engagement.
Georges Abdallah est potentiellement libérable depuis 1999, mais toutes ses demandes de libération sont bloquées par l’alliance objective de l’Etat français des Etats-Unis d’Amérique et des sionistes .
Le 30 septembre dernier une nième demande de libération a été examinée dans ce que Georges Abdallah appelle un cérémonial judiciaire . Les faits montrent année après année que la décision de sa libération ne pourra-t-être qu’une décision politique ; les juges, avocats et autres procureurs n’étant là que pour le fameux cérémonial.
Cette décision politique peut être obtenue si la mobilisation s’élargit et s’amplifie.
Depuis des années des militants agissent, notamment en France en Belgique et au Liban , pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Aujourd’hui la mobilisation se développe en France comme par exemple dans les quartiers populaires , et au niveau international.
Les exemples ci-dessous illustrent la diversité de cette mobilisation.
Trois villes françaises, Calonne-Ricouart et Grenay dans le Nord et Bagnolet en banlieue parisienne, ont nommé Georges Abdallah citoyen d’honneur.
Une pétition à l’initiative du congrès national de l’union syndicale Solidaires appelant à la libération de Georges Abdallah circule et le nombre de signataires, associations, partis, individus ne cessent d’augmenter .
En juin 2014 en Allemagne à la fête du journal du parti communiste, 23 délégations internationales , dont le PCL – Parti Communiste Libanais- et le FDLP – Front Démocratique de la Libération de la Palestine- ont signé un courrier au président français pour la libération de Georges Abdallah.
Des interpellations des représentants de l’Etat français ont lieu quand l’occasion se présente comme à St Ouen contre Taubira , ministre de la justice, à Bordeaux contre Hollande président de la république française, ou à Lille contre Valls , ministre de l’intérieur.
Des manifestations ont également lieu régulièrement comme au Liban devant l’ambassade de France ou à Lannemezan où est emprisonné Georges Abdallah.
Le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) vient de lancer une campagne internationale d’actions du 17 au 25 octobre pour la libération d’Ahmad Sa’adat, de Georges Abdallah et de l’ensemble des prisonniers palestinien. Dans le cadre de cette campagne le nom de Georges Abdallah est associé à de nombreuses initiatives à travers le monde.
Georges Abdallah est un prisonnier politique. Le combat pour sa libération est un combat politique, c’est le combat pour la libération de la Palestine.
Bagnolet – 17 octobre 2014 - Des camarades du soutien à Georges Abdallah

mardi 14 octobre 2014

Le "bulli" 2014





LE BULLI DES AMIS DU VIEUX TILLEUL

Comme chaque automne les Amis du Vieux Tilleul avaient préparé un « bulli » (le pot au feu en patois dauphinois) géant, précédé, d’une ballade autour du hameau de Saint Andéol. Une trentaine de courageux ont marché malgré un ciel bien couvert. Mais c’est plus de 120 convives qui mettaient les pieds sous la table pour le bulli et tout ce qui va avec.

Un grand bravo à tous les bénévoles des Amis du Vieux Tilleul, qui par leur dynamisme et leur bonne humeur ont su créer une  ambiance conviviale et chaleureuse.

jeudi 9 octobre 2014

Comment éradiquer « tout simplement » le terrorisme

Alors que nos dictateurs en herbe fourbissent leurs armes pour faire de chaque citoyen un terroriste potentiel, il apparaît qu’il existe un moyen très simple de faire cesser le terrorisme dans sa globalité, et auquel malheureusement personne ne semble vouloir recourir, ou même se souvenir : il suffirait d’ouvrir les comptes qui se trouvent dans les chambres de compensation comme Clearstream et le tour est joué. Car alors nous aurions en notre possession tous les éléments pour à la fois faire cesser le financement des terroristes « en un seul clic » et ainsi de juger des responsabilités de chacun dans ce financement.
Nous saurions alors d’où vient l’argent, et où il va.
Incroyablement simple, mais impossible à faire. Pourquoi ? C’est là que tout se complique : comme l’avait justement deviné et prouvé Denis Robert, Clearstream et les autres chambres de compensation internationales sont le centre névralgique de toute la corruption mondialisée : les prostituées, la drogue, les armes, les « dessous-de-table », etc… tout y est !
Mais alors pourquoi, dirons les naïfs, n’ouvre-t-on pas ces comptes ?
Mais c’est que tout y est on vous dit ! Si l’on ouvrait au public le contenu des fichiers informatiques présents dans ces chambres de compensation, tout s’effondrerait d’un seul coup : non seulement le terrorisme, mais aussi tous ceux qui financent le terrorisme, tous ceux qui trichent, mentent et volent seraient alors confondus par leurs mensonges. C’est-à-dire la plupart de nos hommes politiques, les plus grandes fortunes de la planète, et tout ce que la terre porte de gens malhonnêtes.
Si les lignes de comptes des chambres de compensation étaient ouvertes, on verrait apparaître en pleine lumière toutes les causes de la misère et de la souffrance des peuples, ainsi que tous les liens qui unissent cette misère et cette souffrance à la malhonnêteté de ceux qui en profitent. Nous y trouverions à la fois l’argent des évadés fiscaux (les 600 milliards qui manquent à la France) et celui des trafics de drogue, celui de la corruption des hommes politiques et celle de leurs « clients » ou « donneurs d’ordres ».
Ne seriez-vous pas intéressés de savoir que les armes utilisées par les djihadistes sont celles fabriquées et vendues par ceux-là même qui les combattent aujourd’hui ?
Ne voudriez-vous pas connaître le montant des rançons payées par la France aux terroristes, et le nom des bénéficiaires de ces rançons ? Ne seriez-vous pas étonné d’apprendre qu’une grande partie du financement des terroristes provient justement de ces rançons ?
Ou encore d’être au courant du nombre de multinationales (et de leurs noms) qui achètent du pétrole à ces mêmes groupes terroristes ? et à qui appartiennent les armées privées qui combattent sur les champs de bataille, et qui paye la solde des mercenaires engagés (il ne faut pas croire que ces gens-là se battent pour des idées !) ?
Les terroristes ont été créés par ceux qui les combattent, et tout y est aisément consultable dans les ordinateurs des chambres de compensation : en y cherchant bien on verrait comment les multinationales arment et forment, et financent leurs futurs ennemis avant d’envoyer ou de soutenir des groupes « contestataires » (payés, car eux non plus ne se battent pas pour des idées) pour embraser le pays, afin de justifier une intervention qui permettra de s’accaparer les ressources et de reconstruire les pays mis à feu et à sang par la guerre. En économie, on appelle cela du « gagnant/gagnant ».
Qu’on ne me refasse pas le coup du « on n’arrive pas à les maîtriser », ou « ils vont nous envahir » : ils ne sont pas plus de 50 000 hommes dit-on, et ne disposent à ma connaissance ni de grands moyens d’informations, ni de navires de guerre, ni de satellites, ni d’avions de chasse… Et ils seraient susceptibles de tenir en échec toutes les armées du monde ? Non, si les terroristes existent encore, c’est qu’ils sont utiles à certains ; et il suffirait qu’on aille voir là où l’information se trouve pour que l’on sache à qui ; et que celui qui conteste ce fait vienne me le prouver ! Les peuples se débarrasseraient alors à la fois du fléau du terrorisme, et de leurs dirigeants corrompus : c’est cela, moi, que j’appelle du « gagnant/gagnant ».

La mort du Che - Bernard Lavilliers Live : Escale au Grand Rex (2005)



Le 9 octobre 1967, Che Guevarra tombait sous les balles de la CIA...

mercredi 8 octobre 2014

SAILLANS, une expérience de démocratie directe


Cette commune de la Drôme, 1 200 habitants, a choisi la démocratie participative lors la dernière élection municipale. Depuis six mois, l’équipe élue propose aux citoyens de présider autrement à la destinée de leur village.
Depuis les municipales de mars dernier, un vent neuf souffle sur ce petit village de la Drôme. Le jour du scrutin, la liste collégiale « Autrement pour Saillans… tous ensemble » emportait la mairie dès le premier tour avec 56,8 % des voix. Si une bonne part de la France de gauche se prenait en pleine face le score du FN, les Saillansons arrosaient leur victoire, celle de la « démocratie participative »… 
la suite dans Siné Mensuel d’octobre.
 (En vente chez tous les bons marchands de journaux)

dimanche 5 octobre 2014

Imaginez un pays démocratique où les couteaux luisent la nuit

Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché.
(Aragon)
Imaginez un pays démocratique, où le pouvoir est issu des urnes, où les médias sont libres et où un député est assassiné chez lui, à coups de poignards, avec sa jeune compagne.
Mettons que ce pays serait l’Allemagne, ou la Norvège, ou le lointain Japon. Nos médias nous en parleraient-ils ? Bien sûr !
Imaginez qu’un député soit assassiné en Ukraine, en Russie, ou dans la lointaine Chine (un élu ouïghour du Xinjiang, par exemple).
Nos médias seraient déchaînés.
François Hollande, Emmanuel Valls et Laurent Fabius fustigeraient cet acte barbare, ce crime répugnant et ils rappelleraient que tuer un élu du peuple, c’est bafouer le suffrage universel, c’est blesser la démocratie.
Imaginons que le député assassiné soit un opposant au gouvernement vénézuélien. Le parlement européen aurait été saisi d’une proposition de vote d’une motion condamnant Nicolas Maduro comme cela fut contre Chavez quand la licence d’exploitation hertzienne de RCTV (télé putschiste) ne fut pas renouvelée.
Or, rien de tout cela ne s’est produit depuis le 1er octobre alors qu’un jeune député (27 ans) et sa compagne ont été saignés chez eux par un commando de mercenaires.
Le droit et le devoir d’informer passent après des considérations partisanes. La défense de la démocratie est à géométrie variable. La dénonciation des crimes politiques doit servir Wall Street et le CAC 40, aider à faire remonter des cotes de popularité et préparer de prochaines échéances électorales.
Nos médias, se taisent. Et quand ils parlent, ils mentent. Nos médias appartiennent à la finance.
Le Grand Soir va donc suppléer aux carences des médias qui font l’opinion et au mutisme de nos dirigeants socialistes qui regardent ailleurs quand un député socialiste d’un pays ami est exécuté avec sa compagne par des mercenaires.
Merci à nos amis journalistes de Caracas, lecteurs et collaborateurs du Grand Soir, de nous aider dans cette tâche.
Le Grand Soir.