L'évacuation des abords du volcan islandais Bardarbunga s'est terminée mercredi 20 août, les autorités redoutant une éruption. La région concernée est celle au nord de ce volcan situé sous le plus grand glacier d'Islande, le Vatnajökull, dont la superficie est comparable à celle de la Corse. Près de 300 personnes ont dû quitter la zone, un territoire peu habité mais fréquenté par des touristes et des chasseurs.
Les scientifiques considèrent le Bardarbunga comme suffisamment dangereux, s'il entre en éruption, pour perturber le trafic aérien dans le nord de l'Europe et dans l'Atlantique-Nord. Au-delà des risques de perturbations pour le trafic aérien, une éruption pourrait provoquer des inondations et des dégâts matériels.
L'évolution du Bardarbunga impossible à prédire
Jacques-Marie Bardintzeff, vulcanologue et enseignant dans les universités de Cergy-Pontoise et Paris-Sud Orsay, décrit les différents scénarios du réveil du Bardarbunga : le volcan peut se rendormir ou au contraire entrer en éruption, de façon plus ou moins violente.
L'an dernier nous sommes passés à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de ce volcan, nous avons couché au refuge de Nyidalur (photo).
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