Que
devons-nous retenir de "Gabo" ?
Par Chems Eddime Chitour
Peut-être cet hymne à l'amour en forme de testament :
« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un bout de vie, je profiterais de ce temps le plus que je pourrais. (...) J'accorderais de la valeur aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, j'entends que pour chaque minute dont nous fermons les yeux, nous perdons soixante secondes de lumière. (...) Si Dieu me faisait présent d'un bout de vie, je me vêtirais simplement, m'étalerais à plat ventre au soleil, en laissant non seulement mon corps à découvert, mais aussi mon âme. (...) Je ne laisserais pas un seul jour se terminer sans dire aux gens que je les aime, que je les aime. »« Aux hommes, je prouverais combien ils sont dans l'erreur de penser qu'ils ne tombent plus amoureux en vieillissant, sans savoir qu'ils vieillissent en ne tombant plus amoureux. Aux anciens, j'apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse, mais avec l'oubli. J'ai appris tellement de choses de vous autres, les humains... (...) J'ai appris que lorsqu'un nouveau-né serre avec son petit poing, pour la première fois le doigt de son père, il l'a attrapé pour toujours. J'ai appris qu'un homme a le droit de regarder un autre d'en haut seulement lorsqu'il va l'aider à se mettre debout. Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses. (...) Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je dirais « je t'aime » et je ne présumerais pas, bêtement, que tu le sais déjà. (...) Le demain n'est garanti pour personne, vieux ou jeune. Aujourd'hui est peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. Alors n'attends plus, fais-le aujourd'hui. (..) Il y a tellement de choses que j'ai pu apprendre de vous autres...Mais en fait, elles ne serviront pas à grande chose, car lorsque l'on devra me ranger dans cette petite valise, malheureusement, je serai mort ».
« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un bout de vie, je profiterais de ce temps le plus que je pourrais. (...) J'accorderais de la valeur aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, j'entends que pour chaque minute dont nous fermons les yeux, nous perdons soixante secondes de lumière. (...) Si Dieu me faisait présent d'un bout de vie, je me vêtirais simplement, m'étalerais à plat ventre au soleil, en laissant non seulement mon corps à découvert, mais aussi mon âme. (...) Je ne laisserais pas un seul jour se terminer sans dire aux gens que je les aime, que je les aime. »« Aux hommes, je prouverais combien ils sont dans l'erreur de penser qu'ils ne tombent plus amoureux en vieillissant, sans savoir qu'ils vieillissent en ne tombant plus amoureux. Aux anciens, j'apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse, mais avec l'oubli. J'ai appris tellement de choses de vous autres, les humains... (...) J'ai appris que lorsqu'un nouveau-né serre avec son petit poing, pour la première fois le doigt de son père, il l'a attrapé pour toujours. J'ai appris qu'un homme a le droit de regarder un autre d'en haut seulement lorsqu'il va l'aider à se mettre debout. Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses. (...) Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je dirais « je t'aime » et je ne présumerais pas, bêtement, que tu le sais déjà. (...) Le demain n'est garanti pour personne, vieux ou jeune. Aujourd'hui est peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. Alors n'attends plus, fais-le aujourd'hui. (..) Il y a tellement de choses que j'ai pu apprendre de vous autres...Mais en fait, elles ne serviront pas à grande chose, car lorsque l'on devra me ranger dans cette petite valise, malheureusement, je serai mort ».
Tout est dit. Gabriel Marques est mort, mais il continue de
vivre à travers ses œuvres. Dans mille ans on relira avec plaisir et
reconnaissance pour cet immense talent "cent ans de solitude",
pendant que les princes qui nous gouvernent - dans leur immense majorité
- ne seront plus que des scories de l'histoire et des mauvais
souvenirs.
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