Le 20 août prochain, à moins qu’un arrangement ne soit trouvé, Etienne
Mabille et Irène Bordel, éleveurs d’ovins dans les Baronnies, en Drôme
provençale, devront avoir mis une puce électronique à leurs brebis et chèvres
nées après 2010, ainsi qu’à leurs agneaux et cabris. Ce qu’ils refusent
catégoriquement, s’exposant par là même à des sanctions financières lourdes.
Ce jeudi, à l’initiative d’Agribiodrôme, de la Confédération paysanne de la
Drôme et du MODEF (Fédération départementale syndicale agricole des exploitants
familiaux), une manifestation de soutien était organisée devant la Direction Départementale de la Protection des Personnes de la
Drôme, à laquelle s’étaient ralliés quatre éleveurs de la région Provence
Alpes-Côte d’Azur. Les éleveurs ovins ne refusent pas l’identification de leurs
animaux mais sont opposés à l’ identification électronique, qui les engagerait,
selon eux, vers l’élevage industriel avec, comme corollaire, la disparition de
nombre d’entre eux.
Photo et texte : Dauphiné Libéré
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