Nombre total de pages vues

jeudi 20 septembre 2012

Gaz de schiste

Ce soir mon camarade et ami, Raymond Girardi, (Secrétaire général du MODEF) a eu les honneurs de l'émission :"Complément d'enquête" sur le gaz de schiste.

De retour d'un voyage au Québec et aux Etats-Unis, Raymond Girardi, conseiller général du Front de gauche et membre de la majorité PS du département est membre de cette commission crée en mars par le Conseil général à la suite des demandes de permis d'exploration reçues par la préfecture de Midi-Pyrénées.

M. Girardi a dit à l'AFP avoir pu constater sur place que l'extraction de gaz de schiste à grande échelle a un impact réel sur la santé publique et l'environnement.

Ca laisse des séquelles qui resteront des dizaines d'années, on en est convaincu aujourd'hui, a-t-il dit.

Selon lui, les conséquences sur l'environnement sont très importantes car on fait exploser la roche à 2 et 3.000 mètres de profondeur et les forages traversent les nappes phréatiques. Résultat, on retrouve du méthane dans l'eau et différents produits chimiques.

M. Girardi dit avoir rencontré des médecins spécialistes des maladies pulmonaires lui ayant signalé une recrudescence des problèmes liés à la respiration, des problèmes de thyroïde et sur certaines glandes comme les glandes sexuelles à cause des produits très volatiles utilisés pour la fracturation hydraulique.

Il tire néanmoins des effets positifs: les retombées économiques sur l'emploi et les finances locales, et ça permet de faire face aux problèmes de pénurie énergétique.

Selon lui, la question est de savoir si le jeu en vaut la chandelle mais il ne veut pas tirer de conclusion avant la publication de notre rapport dans un mois environ.

Mais j'ai une très grande inquiétude si une telle exploitation venait à débarquer dans le sud ouest, a-t-il cependant souligné.

Raymond Girardi participera les 14 et 15 septembre à la Conférence nationale environnementale qui associera à la réflexion et aux décisions, aux côtés de l'Etat, les organisations non gouvernementales, les syndicats de salariés et d'employeurs ainsi que les représentants des élus locaux.




Le MODEF de la Drôme s'était déjà positionné contre ce type d'exploitation lors de son assemblée générale de 2010

Aucun commentaire: