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jeudi 28 juillet 2011

Cote d'Ivoire


Qu'est allé faire Nicolas Sarkozy en Côte d'Ivoire ?
Pourquoi son intervention dans les résultats des élections d'un pays tiers, indépendant depuis un demi siècle ?

Vous voulez vraiment le savoir ?

Sarkozy est un grand ami de la famille Ouattara.

Alassane Ouattara, le nouveau président, est marié à une riche femme d’affaires française née en Algérie, Dominique Nouvian, qui est arrivée en Côte d’Ivoire à l’âge de 20 ans, alors qu’elle était la conjointe d’un certain Folloroux, beaucoup plus âgé qu’elle, qui était professeur au lycée technique d’Abidjan .
M. Folloroux est décédé et Mme Nouvian s’est remariée avec ... Alassane Ouattara en octobre 1990 à Neuilly-sur-Seine dont le maire était ... Nicolas Sarkozy lui-même. Leur témoin : Martin  Bouygues... 
Par ailleurs, le propriétaire du grand complexe portuaire d'Abidjan, de la ligne de chemin de fer Abidjan - Ouagadougou et de milliers d'hectares de plantations de chocolat, café, est un certain monsieur ... Vincent Bolloré  ami intime de Sarkozy et occasionnellement beau frère de... M Longuet (ministre français de la défense!!!)
La France est-elle devenue une République bananière ?

Reçu de Jean S.

mercredi 20 juillet 2011

Rando : le sentier d'Allume Pipe

Nos petit groupe de huit marcheurs part de St Agrève par l'ancienne voie du Mastrou qui descent jusqu'a Intres où nous sommes contents de trouver l'abri des joueurs de boules pour casser la croute (météo maussade oblige)
Tout au long de la descente, nous admirons les nombreux ouvrages d'art qui jalonnent ce chemin et notament le Pont du Malheur :

Le 8 septembre 1902, la clé de voute de l'arche la plus élevée du viaduc en construction céda brusquement, 9 ouvriers furent précipités dans le vide. Ils s'écrasèrent 35 m. plus bas. Les causes de l'accident demeurent indéterminées. Pour terminer le chantier, peu de postulants furent volontaires. Ce fut un maçon de St Martial, Henri Chaussinant, qui accepta de terminer l'ouvrage. Depuis ce drame, le viaduc du Bon-Pas est désigné sous le nom du "Pont du Malheur" 

Nous remontons sur St Agrève en suivant le ruisseau d'Aygueneyre, puis en grimpant à travers la forêt jusqu'au hameau d'"Allume-Pipe".
   

vendredi 15 juillet 2011

Sortir de l'Euro de Jacques Nikonoff

Un partisan de la sortie de l’euro, Jacques Nikonoff, professeur associé à l’Université Paris VIII, porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), ex-président d’Attac et auteur de Sortons de l’euro !.
Pourquoi faudrait-il, selon vous, sortir de l’euro ?
Parce qu’aucune politique de gauche n’est possible avec l’euro. Par exemple, sans être responsable du chômage, de la précarité et de la pression sur les salaires, l’euro a aggravé ces phénomènes et empêche de les résoudre. L’euro est surévalué, il est trop cher. Donc il réduit nos exportations, accélère les délocalisations, encourage les importations, fait pression sur les salaires. De plus, il a été conçu comme une monnaie de réserve concurrente du dollar pour attirer les capitaux ; la BCE a donc mené une politique de taux d’intérêt élevés qui a dissuadé l’emprunt et bloqué la croissance.
Enfin, la monnaie unique entraîne une politique monétaire unique pour des pays aux situations économiques très différentes : certains ont besoin de taux d’intérêt forts, d’autres faibles. Des pays comme l’Allemagne ont des conceptions monétaires héritées de leur histoire, qui interdisent aux banques centrales de prêter à l’État.
Quel serait le scénario d’une sortie de l’euro ?
D’abord, il faut la victoire électorale d’un rassemblement qui comprenne que la sortie de l’euro est la condition pour résoudre le problème de l’emploi, des salaires et de la protection sociale. Le soir même de son élection, le nouveau président de la République devra annoncer qu’il convoquera un référendum le jour des législatives. Il posera la question : « Acceptez-vous que la France se retire de l’Union européenne, conformément à l’article 49A du Traité de Lisbonne ? ». Avec pour conséquence la sortie de l’euro et la suppression du titre 15 de notre Constitution qui a intégré le traité de Lisbonne malgré le résultat négatif du référendum de 2005 !
Ensuite ?
Ensuite les choses vont très vite : le nouveau président annonce la réquisition de la Banque de France, des banques et des compagnies d’assurance, le contrôle des mouvements de capitaux et des changes, la dévaluation du franc qui devient non convertible, l’annulation des plans d’austérité, la hausse du SMIC et des allocations chômage, l’échelle mobile des salaires et des prix, la fermeture provisoire de la Bourse et celle, définitive, du marché obligataire. Pour financer l’Etat, il impose aux banques et aux compagnies d’assurance l’achat régulier de bons du Trésor, et à la Banque de France de lui prêter sans intérêt.
C’est Noël...
C’est la solution ! A la Libération, comment finance-t-on la reconstruction ? Par la création monétaire qui permet de redémarrer très vite l’activité économique. Ce n’est pas de la magie, c’est de l’histoire économique.
Pourquoi ne pas plaider d’abord pour une réforme de la gouvernance de l’euro, qui permette aux Etats de décider eux-mêmes de la politique à suivre ?
C’est impossible. La Banque centrale européenne est indépendante, elle ne peut pas être gérée par les États. De plus, les traités disent que la concurrence doit être libre et non faussée. Or, une politique économique implique justement de changer les conditions de la concurrence. Enfin, il faudrait l’accord unanime des 27 pays membres pour changer le traité de Lisbonne, ce qui n’est pas envisageable à court terme.
Les partisans de l’euro prédisent une explosion de la dette en cas de sortie. Que répondez-vous ?
Partout, il faut faire défaut sur la dette, c’est à dire arrêter de rembourser les spéculateurs. La dette vient des politiques néolibérales qui ont encouragé la spéculation. A partir de 1973, une loi a interdit à la Banque de France de prêter à l’Etat sans intérêts. C’est à partir de cette époque que la dette a commencé à s’accumuler. Dubaï il y a deux ans, l’Argentine en 2002, ont fait défaut sur leur dette, avec succès. C’est un non-problème.
La dévaluation du franc nouveau n’aboutirait-elle pas à une guerre des dévaluations en Europe ?
Ce n’est pas un argument sérieux, car si les autres pays restent dans l’euro, ils ne pourront dévaluer ! En France, il y a eu dix-sept dévaluations au XXe siècle. Certaines ont réussi, d’autres non. La démarche que je propose n’est pas agressive. Au contraire, la France devra négocier des accords bilatéraux sur la base de la Charte de la Havane, conçue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qui préconise un commerce fondé sur l’équilibre de la balance des paiements. En sortira un nouvel ordre commercial qui rejette le libre-échange et favorise la coopération. Les pays qui ne signeront pas ces accords visant à la construction de ce nouvel internationalisme se verront exposés, c’est vrai, à des mesures protectionnistes.
Si le nouveau franc est dévalué, il faudra payer beaucoup plus cher pour certains produits importés, comme le pétrole ?
C’est un sujet tout à fait réel, d’autant que les importations d’énergie représentent les deux tiers du déficit français. Il faudra mettre en place un fonds de stabilisation des prix du pétrole. Nous sommes actuellement obligés d’avoir quatre-vingt-dix jours de réserves stratégiques. Portons ce stock à un an. Pour l’alimenter, pourquoi ne pas explorer des partenariats avec un producteur comme le Venezuela, avec qui on pourrait payer en échange de services et non de dollars, par exemple ? Par ailleurs la taxe sur les produits pétroliers (TIPP) doit être ajustable pour lisser les prix à la pompe
Quelle différences entre ce plan et celui que propose le Front national ?
Elles sont très simples : pour le FN, la sortie de l’euro est un but en soi à vocation de racolage électoral sans aucune chance de succès, alors que pour moi il ne s’agit que d’un moyen de résoudre les problèmes du pays. Ensuite, cette sortie doit s’inscrire dans une visée universaliste, pas nationaliste, pour aller vers un nouvel ordre commercial international fondé sur la solidarité et la coopération et non sur la confrontation. La sortie « groupée » de l’euro proposée par le FN est illusoire, car les pays qui sortiront le feront chacun à leur rythme. Enfin, Marine Le Pen propose de négocier pendant six à huit mois : pendant ce temps, la France sera livrée au pillage des marchés financiers.
Il semble peu probable que le vainqueur de 2012 soit un anti-euro...
On ne sortira pas de l’euro en 2012 sous cette forme. Mais il est clair que tout ceci va exploser. On ne sait juste pas quand, ni comment.

Vieux motard...que jamais !

C'est à la Combe Verte, à St Andéol, chez Betty et Jean-Marie que faisait étape le 13ème Tour du Dauphiné des  motos anciennes. C'est une bonne cinquantaine de machines et leurs pilotes qui se sont rassemblés dans la pelouse de nos amis. Les plaques d'immatriculations nous indiquaient que ces passionnés de vieilles bécanes venaient de tous les coins de France. A noter la participation de pilotes suisse, belge hollandais et anglais.  La qualité de l'accueil fut à la hauteur de l'évènement, Betty et Jean-Marie ont régalé les Vieux Motards de produits "Maison", saucissons, caillettes, patisseries au feu de bois, tous cela servi avec la gentillesse des hôtes de la Combe Verte et aussi un petit coup de main des Amis du Vieux Tilleul. 

lundi 4 juillet 2011

MINNESOTA

Faute de pouvoir équilibrer son budget, comme le lui ordonne la Constitution, l’État américain du Minnesota a été forcé de fermer la plupart des services publics. Peuplé de 5,3 millions d’habitants et grand comme la moitié de la France, le Minnesota présente un trou de 5 milliards de dollars dans ses caisses.
Triste week-end de fête – celle de l’Indépendance américaine lundi 4 juillet 2011 – pour les habitants du Minnesota. Les parcs nationaux, les musées et le zoo sont fermés, ainsi que les aires de repos sur les autoroutes. Impossible aussi de pêcher dans les lacs de l’Etat, les services délivrant les permis étant fermés.
En faillite, le gouvernement a dû mettre la clé sous la porte, renvoyant chez eux 22 000 fonctionnaires, et suspendant les activités de la majorité des services publics. Avant de rouvrir, ceux-ci devront attendre la fin de la bataille entre le gouverneur démocrate et la législature républicaine.
Le Minnesota est en faillite : il a un trou de 5 milliards de dollars dans son budget. Or au 1er juillet 2011, date du nouvel exercice fiscal, l’État devait – selon sa Constitution – avoir comblé son déficit. Pour ce faire, le gouverneur Mark Dayton voulait augmenter les impôts des riches, et les républicains voulaient couper les dépenses publiques. C’est le même débat qui se tient en ce moment au niveau national entre Obama et les élus républicains du Congrès. Personne ne voulant céder, Mark Dayton a décidé de mettre le gouvernement à l’arrêt, comptant sur le mécontentement populaire pour forcer les républicains à accepter une augmentation des impôts pour les plus aisés.
Qu'en penses tu Brother In Law ?

"L'Absent Grave" en concert


C'est le groupe montilien l"Absent Grave" qui était l'invité des Amis du Vieux Tilleul pour le concert d'été.
De la poésie, de l'humour (souvent au second degré) le tout soutenu par d'excellents musiciens, il y avait tout ça, samedi soir sous les ramures du vénérable ancêtre planté par Sully. Sans oublier la centaine de spectateurs enchantés de leur soirée et bien accueilli par de charmantes hôtesses en tenue de circonstance.