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vendredi 30 septembre 2011

Les "randos" de la MJC


Deux randos sympa cette semaine : Celle du mercredi, organisée par nos amis crestoit de "Tour et détours" qui nous emmenait au sommet de Miélandre au dessus de Vesc, une très belle rando avec une montée un peu physique largement compensée par les liens d'amitié qui se tissent entre nos deux groupes (photo du haut).
 Et la rando du jeudi, un peu plus cool, bien que... (650 m. de D+ et 14 km.) départ de St Agrève par le sentier d'Allume-pipe jusqu'à Intres et retour en suivant la voie desaffectée du "Mastrou" (photo du bas). 

vendredi 23 septembre 2011

Au petit bonheur : "J'veux du soleil"

Je suis resté qu'un enfant
Qu'aurait grandi trop vite
Dans un monde en super plastique
Moi j'veux retrouver... Maman !
Qu'elle me raconte des histoires
De Jane et de Tarzan
De princesses et de cerfs-volants
J'veux du soleil dans ma mémoire.

{Refrain:}
J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil

2 - J'veux traverser des océans
Et devenir Monte-Christo
Au clair de lune
M'échapper de la citadelle
J'veux devenir roi des marécages
Me sortir de ma cage
Un Père Noël pour Cendrillon
Sans escarpin...

3 - J'veux faire danser Maman
Au son clair des grillons
J'veux retrouver mon sourire d'enfant
Perdu dans le tourbillon
Dans le tourbillon de la vie
Qui fait que l'on oublie
Que l'on est resté des mômes
Bien au fond de nos abris.

Pour voir et écouter : http://youtu.be/K4at6VGroDQ

Cette chanson à vingt ans, je l'avais presque oubliée, je l'ai retrouvée lors des vendanges, chez Denis, à Villié-Morgon, interprétée par Florence (Alias "La Bretzel"). Je la dédie à toute l'équipe de vendangeurs. Vendanger est un travail assez dur, surtout cette année sous la pluie. Mais l'ambiance des soirées chez JAMBON fait oublier le mal au dos et les coupures. On peut s'en rendre compte en regardant la photo prise par Janine (droits réservés) dans le cuvage de Denis.
Prochain épisode en novembre pour le retour des vendanges.
Et, puisque l'on parle vendanges et du fruit de la vigne, un petit tour sur le site de Denis JAMBON s'impose :

mercredi 21 septembre 2011

LES RANDOS DE LA MJC : Tain l'Hermitage


Nous étions 33 participants pour cette randonnée, animée par BERNARD,  qui nous conduisait à travers un des plus prestigieux vignoble de France jusqu'au belvédère de Pierre Aiguille. Belvédère que l'on atteint après une montée assez raide, mais qui nous offre un panorama exeptionnel sur la vallée du Rhône.

mardi 20 septembre 2011

Lettre ouverte à Tristane Banon par Franca Mai

7 minutes, montre en main, dans une chambre sans égards, le coup du lapin sublimé à heure de grande écoute, la pulsion prédatrice transformée en grand Art...
Une femme tombe...
Une porte verrouillée sur une jeunesse à portée de bouche. Un baiser avoué. Et l’écran noir sur des corps en lutte...
Une femme chavire...
Triste est mon âme, Tristane...
Je te découvre, visage chiffonné et pâle sur un écran d’ordinateur, cachant tes insomnies et ta peine dans un pauvre sourire.
A devoir te justifier encore et encore...
Doigt enfoncé dans la bouche, seins broyés et... cette graisse percutant ta peau.
Si douce.
L’innocence envolée dans une garçonnière d’une rue à effacer
Un jour où la pluie jouait sa teigne
Et ta folle fuite durant de longues années
A tenter l’oubli.
Devoir aujourd’hui te remémorer ce souvenir sale
En boucles
Afin d’imprégner des cerveaux aveuglés par une partition Où le droit de cuissage rime avec tableau de chasse
est ton difficile chemin de croix.
Dire les mots qui rétablissent les faits
L’écho qui se fait attendre...
Et toi, qui souffres de ne pas être entendue,
Douleur affichée aux commissures des lèvres.
Comment transmettre ta vérité lorsque les dés semblent pipés et que le « bourreau des cœurs » , accueilli tel un séducteur maladroit théâtralise l’acte de contrition, paupières closes.
Ton cri est vital, Il déchire le silence qui coiffe les victimes
Ton combat est salutaire, Il métamorphose l’horizon bafoué
Ne lâche rien
7 minutes ... ailleurs
D’autres... ici
Et il faudrait croire au bonheur ?
Courage Tristane
Il existe sur cette terre des gens qui t’aiment
Tu n’es pas seule.
Jamais

Un texte très fort, tout commentaire  est superflu !
Le Vieux Rouge

dimanche 18 septembre 2011

Une petite....pour la route !

Un gars est en voiture sur l'autoroute lorsqu'il arrive à un bouchon de circulation.
A un moment donné, quelqu'un frappe à sa vitre. Le chauffeur la baisse et demande :
-" Qu'est-ce qu'il se passe ? "
L'autre gars dit :
-"Des terroristes ont pris Sarkozy en otage et ils demandent 1 million d'euros sinon ils l' arrosent d'essence et ils jettent une allumette dessus... On passe à chaque auto pour ramasser des dons."
- "Et les gens donnent combien ? "
- "5 à 10 litres...ça dépend.

Reçue de Jean S.

samedi 17 septembre 2011

Rando : le Ranc de Charles et la Combe Male


 On souffle au sommet du Ranc de Charles


Sur le Plateau

 
Un habitant de la Combe Male

Une belle rando concoctée par Nico spécialement pour Marie Thé et partagée avec 7 autres copains. Nous partons du hameau de Rousset (pont des Scies) pour monter au Ranc de Charles. Puis une longue marche au millieu des pins à crochets et des lapiaz qui nous amène au bout de la Combe Male que nous descendons après le casse croute. Une très bonne journée.
 MERCI A NICOLAS

mardi 13 septembre 2011

Philippe CHATEL : "J't'aime bien Lili"

Séquence nostalgie : un vieux tube des années 70, dédié à toute l'équipe des randonneurs de la MJC de St Do.
Un bon chanteur que l'on entend plus et c'est bien dommage !
Pour écouter cliquez sur le lien ci-dessous :

dimanche 11 septembre 2011

11 septembre : le doute...

Je vous invite à visionner la vidéo ci dessous, cela explique peut être pourquoi plus en plus de gens, y compris  des américains, doutent des thèses avancées par l'administration Bush.

http://youtu.be/M3He_JsOkH0

vendredi 9 septembre 2011

La Communale

Pour répondre aux interrogations de la petite JOUNE, ces quelques lignes pour dépeindre la scolarité des petits paysans des années cinquante.
J'ai vécu toute ma scolarité à l'école communale de Saint Andéol. En 1954, j'entrais au cours préparatoire 1ère année, j'avais 6 ans, la maitresse s'appelait Mme Boyer, elle devait s'occuper d'une vingtaine de gosses de 6 à 14 ans, c'était une classe unique, c'est à dire qu'elle devait apprendre à lire aux petits et aussi préparer les grands pour le Certificat d'Etudes Primaire. Cela demandait beaucoup de travail et c'était souvent pour les institutrices un premier poste, une véritable mise à l'épreuve pour débutants.
Nous allions à l'école à pied, par tous les temps, on rentrait manger à la maison, il n'y avait pas de cantine. Comme j'habitais à 1.5 km de l'école, je devais faire 6 km par jour. A 10 ans, ma grand mère m'acheta un vélo qui me fit gagner beaucoup de temps pour le trajet (Ce gain de temps était souvent mis à profit pour faire des bétises avec les copains  ...)
Il n'y avait aucun confort dans la salle de classe, un bac en ciment et une pompe à main servaient de lavabo, la salle de classe était chauffée par un poële à bois que l'on devait allumer tous les matins et qui commençait à chauffer deux heures après, quant il ne nous enfumait pas. Les toilettes étaient des batiments en parpaing avec un trou au dessus d'une fosse que le cantonnier vidait une fois par an (Bonjour les odeurs!!!).
Au cours du terrible mois de février 1956, la température était descendue au dessous de moins 25, l'école avait été fermée, impossible à chauffer et l'encre gelait dans les encriers.
Mais il y avait aussi la belle saison où nous jouions sous les tilleuls qui embaumaient au moment de leur floraison. Ces fleurs de tilleul, nous les ramassions et les faisions sécher au grenier au dessus du logement de l'institutrice. Cela faisait un peu d'argent pour notre coopérative, argent qui servait à acheter quelques livres pour la bibiothèque de l'école.
Au début des années, 60 le confort arrivait à l'école de St Andéol, des lavabos avec l'eau courrante froide et chaude, un poële à mazout, que nous n'avions plus besoin d'allumer le matin et des toilettes avec chasse d'eau (Le grand luxe !!!).
Il y avait une certaine solidarité chez tous  ces gosses, les grands aidaient les plus petits, pas de jalousie, comme nos parents étaient tous des petits paysans qui vivotaient sur leur petit coin de terre, nous n'avions pas de beaux habits, ni de jouets coûteux. Les jouets étaient fabriqués avec des matériaux de récupération (vieilles bobines, boites de conserve, fil de fer...).
Le grand jeu des jeudis (le jeudi était le jour sans école) c'était la construction de cabanes, un peu comme dans : "La Guerre des Boutons" de Louis Pergaud.
J'étais plutôt bon élève quoique pas mal étourdi et dissipé. En ces temps là, les élèves étaient soumis à la double peine : la punition à l'école quant on avait fait une bétise et la rouste si les parents apprenaient que l'on avait été puni. Mais on essayait toujours de se débrouiller afin que les parents ne soient pas trop au courrant de nos écarts de conduite. Mais il y avait le fameux cahier mensuel qui chaque mois devait être signé par les parents, et comme ma note en "Conduite" n'était jamais bien terrible, ma mère allait voir l'institutrice pour lui en demander les raisons. Très souvent après ces entrevues ça bardait pour mon matricule !!!
Néanmoins, tous mes souvenirs de cette période sont de bons souvenirs, j'aimais bien ma petite école du hameau qui a été fermée en 1965, des logements locatifs occupent actuellement ses locaux (La photo). Je l'ai quittée, à 14 ans, après avoir eu mon Certficat d'Etudes, en 1962,  pour travailler sur la ferme de mon père.
Je ne terminerai pas cet article sans remercier toutes les institutrices qui se sont succédées à la communale de Saint Andéol, de 1954 à 1962, elles ont su par leur travail pédagogique inculquer à ces gosses de la campagne les vraies valeurs, celles qui font des femmes et des hommes fiers de leur vie.

J'ai, ensuite fait une formation agricole de deux jours par semaine en alternance avec les travaux de la ferme qui m'ont permis d'obtenir mon BEP agricole.

vendredi 2 septembre 2011

Note de lecture : "Confidences à Allah" de Saphia Azzeddine


Le monologue fiévreux, enragé et plein d’humour d’une jeune fille du Maghreb qui tente d’échapper à l’enfermement. Comment devenir libre quand tout vous destine à la soumission ?
Un témoignage implacable sur l’oppression des femmes. Un cri de révolte. Mais aussi, au-delà du désespoir et de la misère, la prière bouleversante d’une femme qui reste debout face à Dieu et aux hommes.
Jbara vit, dans les montagnes d’un pays du Maghreb, entre ses parents, ses cinq frères et sœurs, et ses brebis. Petite bergère pauvre, réduite au rang de servante par un père ignorant et brutal, elle se prostitue parfois, pour quelques friandises. Elle est belle, mais elle ne le sait pas. Dans un village où les femmes, à la lettre, ne sont rien, elle n’a pas encore appris que sa beauté est un pouvoir. Jusqu’au jour où une valise tombe d’un car de touristes américains, qui lui révèle un autre monde.
Itinéraire d’une jeune fille musulmane d’aujourd’hui, qui connaîtra la misère, la prostitution, la prison, Confidences à Allah est un témoignage direct, cru, et cependant plein de poésie et d’humour, sur l’oppression des femmes. Tout en décrivant les pires dérives d’une société figée dans le patriarcat, hypocritement arc-boutée sur un islam caricatural, Saphia Azzeddine livre, plus qu’un constat, un message de foi et d’espoir.
Une libération s’esquisse au milieu des tourments. Une réconciliation aussi, peut-être – avec les hommes comme avec Dieu, à qui, dans son monologue fiévreux, sur lequel souffle une rage irrépressible, Jbara s’adresse sans cesse, à la fois fidèle et rebelle, respectueuse et mutine, l’implorant, lui demandant pardon ou lui rendant grâce. Arrivé au bout de son récit, le lecteur découvre que ce cri de révolte était avant tout une bouleversante prière.

Ma fille Anne m'a prêté ce bouquin et j'ai bien aimé.