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samedi 30 mars 2013

DANS LE RETRO...



VÉRITÉ SUR LES SYNDICATS... AGRICOLES (?)

Nous remarquons depuis quelques temps une tendance générale à la formation de syndicats agricoles dans les diverses communes de notre canton et ce qui nous a frappé, c'est que les promoteurs de ces associations sont, la plupart du temps, des personnages occupant les sommets de la hiérarchie réactionnaire.

Cette situation a éveillée toute notre attention et connaissant à fond les procédés employés par les ennemis de la République, nous nous sommes naturellement demandés si cette organisation , faite sous le voile de l'agriculture, ne serait pas une nouvelle forme d'hostilité contre les institution qui nous régissent.

nous avons pensé que l'examen approfondi des statuts de ces syndicats serait seul à même de nous renseigner à cet égard et nous avons été assez heureux pour en avoir un exemplaire sous les yeux.

Il y a un peu de tout dans cet opuscule. On y parle bien d'agriculture, d'engrais etc, mais cela ne constitue que la minime partie des avantages offerts aux gogos qui forment le syndicat.

On y voit se développer les profits que peuvent retirer les membres du syndicat d'une installation coopérative alimentaire destinée à leur fournir, à des prix fabuleusement restreints, les objets de consommation usuelle.

Nous noteront également, comme s'étalant dans les statuts , l'annonce de prescriptions religieuses (c'est la sauce du poisson), comme par exemple : une messe patronale à laquelle les syndiqués sont conviés d'assister ; l'accompagnement des décédés à leur dernière demeure, par leur coassociés non trépassés encore, le tout, bien entendu, avec le concours des cérémonies du culte catholique.

Nous nous demandons ce que de pareilles élucubrations  vienne faire dans les statuts d'un syndicat agricole.

Bourg de Péage, le 21 germinal an 95 (10 avril 1887)
Docteur TABARY 
Jacquemart 14 avril 1887

 Article et photo extraits du bouquin de Françoise et Charles GARDELLE : "La Drôme des collines Autrefois"

jeudi 21 mars 2013

Anniversaires


Dans la série :
 " Je souffle mes deux bougies" 
voici Céleste,
 2 ans, le 20 mars.

vendredi 15 mars 2013

François 1er

 Merde, je me suis trompé de photo...
 Et voilà, que moi aussi je me laisse influencer par le grand battage médiatique mené  autour de l'élection du pape. Pour rester dans le coup, je publie cet article de mon camarade René MERLE, qui reflète bien mes états d'âme (damnée) sur ce sujet : 

Pour ne pas courroucer tout ce que la France compte d'anti-Chavez (et ils sont légion au PS) notre Président a, n'a dépêché aux obsèques de Chavez qu'un ministre, alors que les chefs d'État s'y comptaient par dizaines. Et avec tout le respect que je dois à M. Victorin Lurel, Ministre des Outre-mer, il faut bien admettre qu'il n'est pas le ministre le plus en vue.
Par contre, les agences nous informent ce matin que M. Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, et M. Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur et des Cultes, seront présents à Rome, à la Messe d'inauguration assurée par le nouveau Pape François, le 19 Mars.
Tout commentaire de ma part serait inutile...
R. M. 

jeudi 14 mars 2013

Note de lecture

"Les pâtres de la nuit" de Jorge AMADO


Salvador de Bahia. Quelque part dans ses bidonvilles, une poignée d’hommes et de femmes aiment, se révoltent, prient des dieux étranges, moitié chrétiens moitié païens, font le commerce des femmes. Ils se connaissent depuis leur enfance : le caporal Martim et ses cohortes de maîtresses, l’Ygrec, Tiberia la tenancière et son mari, fabricant de cierges pour la paroisse, la crinière blanche du Coq Fou. Le lien qui les unit est plus fort que tout, le mariage, la pauvreté, les promoteurs en quête de terrains bon marché, et se renoue chaque soir autour d’une bouteille de cachaça. Dans ce monde qui nous rappelle les univers magiques de Gabriel Garcia Marquez, le malheur n’est que de passage. C’est qu’il en faut peu, au fond, pour vivre dans l’honneur : quelques planches de bois, le respect des anciens, la crainte des dieux. Alors, notre monde peut bien s’agiter. Les politiciens peuvent bien s’emparer pour quelques semaines de la vie étrange et si douce de ce quartier. Seuls sont éternels les héros indélogeables de ces ruelles baignées de poussière et de soleil, qui nous feraient oublier, à nous autres drogués du confort, que la misère nous est tellement insupportable.

FXS

Un truculent roman de Jorge AMADO, avec des personnages hauts en couleurs.

Le Vieux Rouge 

samedi 9 mars 2013

La citerne

Il était un village qui souffrait d’un grand manque d’eau. Beaucoup mouraient de soif.  Mais certains avaient emmagasiné de l’eau. Ils s’appelaient les Capitalistes.
« Nous mourons de soif ! Donnez-nous, s’il vous plait, un peu de cette eau que vous avez en réserve ! »
« Travaillez pour nous et vous aurez de l’eau ! »
Les capitalistes employèrent les uns pour transporter l’eau et d’autres pour chercher de nouvelles sources. Toute l’eau fut mise dans un dépôt appelé LE MARCHÉ.
« Pour chaque seau que vous apporterez nous vous paierons un euro, et chaque seau que vous boirez, vous coutera deux euros. La différence sera notre bénéfice. »
Cela se passa ainsi, mais comme ils ne pouvaient acheter que seulement la moitié de l’eau qu’ils apportaient bientôt la citerne déborda.
« La citerne est pleine ! N’amenez plus d’eau, jusqu’à ce que le dépôt soit vidé … »

CHOMAGE : le peuple ne reçut plus d’argent, et ne put acheter de l’eau ; Quand les capitalistes se rendirent compte qu’ils n’obtenaient plus de bénéfice ils s’inquiétèrent.
« Donnez nous du travail comme avant et avec ce que vous nous paierez, nous vous achèterons l’eau. »
« Comment allons-nous vous employer pour porter l’eau alors que la citerne est en train de déborder ? Achetez d’abord et quand la citerne se videra nous vous emploierons de nouveau. Nous sommes en crise économique ! »
Mais nous sommes en train de mourir de soif !  Donnez-nous de l’eau pour ne pas périr ! « Non, l’eau est à nous. Vous devez l’acheter ! »

 LES CAPITALISTES ÉTAIENT INQUIETS.  
« Comment se fait-il que nos bénéfices empêchent d’autres bénéfices ? Nos gains sont en train de nous ruiner ! Que les prêtres viennent pour nous expliquer cela ! »
Et les prêtres s’en allèrent parler au peuple.
« Cette affliction a été envoyée par Dieu pour sauver vos âmes ! Ne dérangez pas les capitalistes et quand vous mourrez, vous irez dans un pays où l’eau abondera!!! »
Mais le peuple ne se calmait pas et s’endurcissait de plus en plus. Alors les capitalistes firent appel à ceux qui ne savaient qu’écraser les autres physiquement: LES FORCES.
« Si vous nous défendez contre le peuple pour qu’il ne prenne pas notre dépôt par la force, vous aurez de l’eau en abondance vous et vos fils. »
Et ainsi les forces ramenèrent l’ordre. (L’ordre capitalistique bien entendu)

LUXE ET GASPILLAGE. Après bien des jours, l’eau baissa de niveau parce que les capitalistes fabriquèrent des piscines et des jets d’eau ; et ils gâchèrent l’eau en s’amusant.
« Le dépôt est vide, la crise est terminée ! Il faut appeler le peuple et l’employer pour qu’il apporte de l’eau. »  
Peu de temps après, le dépôt se mit à déborder de nouveau comme avant et le peuple de nouveau mourut de soif et l’eau fut gaspillée par les capitalistes.
  
LES RÉVOLTÉS. Alors, quelques individus osèrent prendre la parole :
« Si nous nous unissons nous n’aurons pas besoin d’être les esclaves des capitalistes et nous ne mourrons plus de soif ! Pourquoi ne pouvons-nous pas bénéficier de l’eau du dépôt ? Parce que nous n’avons pas d’argent ! Et pourquoi n’avons nous pas d’argent ? Parce que nous ne recevons qu’un euro pour chaque seau d’eau que nous apportons… Et en revanche nous devons en payer deux pour celui dont nous avons besoin ! C’est pourquoi la citerne déborde forcément. Plus nous apporterons de l’eau plus nous serons opprimés.   Avons-nous besoin de ces capitalistes ? Non! L’eau est un bien commun. Organisons notre travail, répartissons les tâches et le fruit de notre travail nous appartiendra. »
 Les capitalistes s’enfuirent, et le peuple pu enfin décider par lui-même de l’avenir du village.

Une fable d’Edward BELLAMY : FLOYRA en avait fait une bande dessinée…

 Source : 2ccr.unblog.fr

vendredi 8 mars 2013

20000 visiteurs

Les cogitations d'un vieux rouge ont dépassé les 20 000 visiteurs. Pour fêter ça, j'ai rajouté un blog dans mes liens ci dessous, celui de Robert GIL : 2ccr.unblog.fr, un blog politique avec des articles courts mais percutants, à lire sans perdre de temps !!!  

mercredi 6 mars 2013

Hugo CHAVEZ





Le décès d'Hugo Chavez a été pour le peuple venezuélien l'occasion d'entamer une nuit de deuil. Pour des citoyens honnêtes et des humanistes du monde entier de verser une larme de compassion. Et pour ces mêmes médias qui diffamaient le président venezuélien de son vivant, de s'attaquer à sa personne et à son oeuvre d'autant plus fortement depuis sa disparition.

Atteintes à la liberté de la presse, gouvernement autoritaire... les accusations n'en finissent pas : tentons de distinguer le vrai du faux.

TF1 décrit Hugo Chavez, le jour de sa mort, comme celui qui a "mis au pas la presse et la télévision". Le Figaro salue la mort d'un "provocateur". Le Parisien évoque quatorze ans d'un "règne" "nationaliste, populiste et autoritaire".

La palme revient à la diatribe mensongère de Libération, soi-disant journal de gauche, qui intitule son article de propagande : "Hugo Chavez, du putsch manqué à la dérive autocratique".

Quelques rappels essentiels. Sur la liberté d'expression, tout d'abord.

-Hugo Chavez a fermé, en 2002, une chaîne, sur des centaines. Un présentateur de cette chaîne avait appelé à tuer le président Chavez lors du coup d'Etat mené par les Etats Unis, contre une récompense de 20.000 dollars. Imagine-t-on qu'une chaîne qui appelerait à tuer François Hollande en France soit laissée telle quelle par le gouvernement après cet appel au meurtre ?

-Vingt en une chaîne de radios sur des milliers ont été fermées par l'Etat pour la même raison.

-On reproche aussi à Chavez d'avoir nationalisé des chaînes privées. Examinons ces nationalisations : en 2000, 2% de l'audience des médias était contrôlée par le gouvernement. En 2010...5.4% de cette audience était dans les mains de l'Etat. Voilà donc les fameux crimes contre la liberté d'expression, le muselage de la presse opéré par le tyran venezuélien.

Comparons ces chiffres à ceux de la France : alors qu'au Venezuela, 5.4% des médias appartiennent à l'Etat, en France, 37% des médias sont entre les mains du gouvernement ! Si le Venezuela vit au sein d'une dictature qui étouffe la liberté de la presse, alors nous vivons dans un totalitarisme. Cela n'a pas empêché reporters sans frontières de classer le Venezuela 115ème pays sur 168 pour la liberté de la presse. Il y a de quoi se demander sur quoi ces critères sont basés. 

Voilà pour la presse. Parlons maintenant de démocratie. Hugo Chavez a violé sa propre Constitution en se représentant en 2012 pour la troisième fois, les mandats présidentiels étant limités à deux fois. Un fait que n'ont pas manqué de pointer du doigt l'immense majorité des journaux télévisés, des quotidiens, des chaînes de radios occidentaux...mais plutôt que de lire ce qu'en pensent le Figaro, le New York Times, Libération ou le Washington Post, écoutons plutôt les sages paroles de l'ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter, en 2012 (qui lui ne peut pas être accusé de propagande anti-capitaliste...) :

"Le Venezuela possède la meilleure Constitution du monde"

Et pour cause : l'article 72 de la Constitution propose un référendum révocatoire d'initiative populaire, c'est-à-dire donne la possibilité au peuple, après la signature d'une pétition, de voter la destitution de son Président. Interrogeons-nous sur nos propres "démocraties" : que pouvons-nous faire si, demain, une majorité décide que Hollande n'a pas sa place à la tête de l'Etat ? Nous ne pouvons qu'attendre les prochaines élections. Dans le même cas de figure, les Venezuéliens peuvent réclamer un vote.

Les détracteurs d'Hugo Chavez rétorqueront bien sûr qu'une telle mesure est trop utopique pour que le gouvernement décide un jour de la laisser appliquer. Ils ignorent sans doute qu'en 2004, un référendum révocatoire a été demandé par pétition, et que les chavistes l'ont emporté à 60%. A-t-on l'exemple d'un acte aussi démocratique que celui-là en Occident ? A-t-on un seul exemple de dirigeant européen qui déclare à son peuple : "aidez-moi à gouverner", comme ce fut le cas de Chavez ?

Voilà pour le gouvernement autocratique.

On accuse enfin Chavez de jouer sur un mysticisme révolutionnaire excessif autour de sa personne, qui donnerait lieu à un culte de la personnalité stalinien de la part des Venezuéliens. Informons les auteurs de cette nouvelle calomnie qu'en 2007, Hugo Chavez a proposé au peuple un référendum qui permettrait au Président de se re-présenter aux élections à l'infini : le référendum a été refusé par les Venezuéliens : une preuve s'il en est du contrôle qu'ils gardent sur la politique de leur pays et de leur lucidité par rapport aux événements, une preuve que ce culte de la personnalité, qui aurait privé le peuple tout entier de son esprit critique, n''est qu'une invention mensongère ; une preuve aussi du caractère démocratique du régime.

Si on ne peut parler de culte de la personnalité autour de Chavez, on peut en revanche évoquer le profond amour que lui voue la majorité des couches populaires venzuéliennes. La cause de cet amour populaire pour le Commandante nous aidera à comprendre pourquoi Chavez est diabolisé dans les médias occidentaux. La pauvreté a diminuée de moitié depuis l'arrivée de Chavez au pouvoir (24% aujourd'hui, 50% en 2000) ; la pauvreté extrême a été divisée par trois(de 21% à 7%), et l'indigence (c'est à dire le statut de mendiant) a complètement disparu ; le chômage est descendu à 7%. L'analphabétisme a été éradiqué en 2006, la mortalité infantile diminuée de moitié. Comment Hugo Chavez est-il parvenu à ce miracle économique et social ? Tout simplement en effectuant une politique inverse que celle de l'Europe à l'heure actuelle :

le Smic a été augmenté à de multiples reprises, une partie des entreprises nationalisées, l'âge de la retraite descendu à 60 ans, l'accès à la santé rendu gratuit, des millions de postes de fonctionnaires créés... le modèle socialiste venezuélien est une preuve qu'une alternative au libéralisme, généralisé en Europe, est possible : voilà pourquoi il est important, aux yeux des médias européens et américains, chiens de garde de l'Empire mondialiste, de faire passer le Venezuela pour une dictature stalinienne et liberticide. Ainsi, le citoyen occidental, trompé par ces informations, peut commencer à penser que le seul choix possible qui puisse exister réside entre le capitalisme ou la dictature.

Malgré l'énormité des mensonges proférés par la majorité des journaux d'Occident, la mode est encore et toujours à la calomnie ; à l'heure où le Venezuela est plongé dans la souffrance et le deuil d'un être qui a combattu sa vie entière pour le droit à la vie et à la dignité des plus humbles, la diabolisation continue de plus belle en Europe. Dictateur, tyran, autocrate : la violence et la fausseté des insultes n'a plus de limites, de la part de ces médias, tout comme leur capacité d'attenter à la dignité de celui qui est d'ores et déjà surnommé par son peuple le "Nouveau Bolivar" ou el "Libertador".



Sources : AGORAVOX

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