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samedi 28 décembre 2013

Ouverture concert nadau



Un chant que l'on entend souvent à la fin des congrès du MODEF... Je le dédie à mes camarades occitans : Janine, Gérard et tous les autres.

Le prétexte des droits de l'homme

Posté par 2ccr

Les droits de l’homme sont devenus une idéologie de substitution qui permet de fermer les yeux sur les dysfonctionnements de notre société. La défense des droits de l’homme, c’est l’argument suprême pour obtenir l’assentiment du public, et pouvoir intervenir contre un autre pays de manière plus ou moins violente. Il sert à justifier notre droit d’ingérence au nom de prétendues valeurs dont nous serions dépositaires. La bonne conscience de l’occident est à géométrie variable.
Que se soit au Moyen Orient, en Afghanistan, en ex-Yougoslavie, à Haïti, ou au Tibet, les droits de l’homme ne servent souvent qu’à cacher des intérêts économiques ou stratégiques. Déjà les conquistadors et les colons américains ont massacré des millions de «sauvages» pour leur apporter la civilisation. On ne peut pas apporter la démocratie en ensevelissant des pays sous des tapis de bombes !
Les militants occidentaux des droits de l’homme sur la Chine, l’Iran, ou Cuba, devraient s’interroger sur les rapports de ces pays avec les puissances occidentales, et se demander pourquoi la mobilisation et les médias ne sont pas aussi virulents sur la Colombie, le Mexique, le Koweït, le Nigeria, …. Les droits de l’homme ne sont montrés du doigt que dans les pays qui n’adoptent pas l’idéologie libérale, qui ne veulent pas du contrôle des multinationales sur leurs ressources ou qui occupent une position stratégique. Et sans faire d’angélisme, s’il existe effectivement des problèmes dans ces pays, les droits de l’homme ne sont qu’un prétexte, car nous soutenons des régimes bien pires mais qui ne remettent pas en cause nos intérêts !
User des droits de l’homme pour se dédouaner de ce qui se passe dans nos sociétés est une manière de vouloir échapper à la réalité. Combien de détenus innocents attendent dans les couloirs de la mort aux États Unis ? Qui sont les prisonniers de Guantanamo ? Combien de palestiniens grouillent dans les cachots israéliens ? Et en France, combien de manifestants arrêtés, frappés, mis en garde à vue ? Combien de personnes perdent leur emploi pour avoir revendiqué ? Oh certes, ce n’est pas encore aussi violent qu’au Honduras, en Birmanie ou en Tunisie… mais ça se passe chez nous ! Et MAM avait même proposé l’assistance de la police pour aider le régime « démocratique » de Ben Ali !
Les défenseurs des droits de l’homme devraient manifester contre l’OMC et le FMI, qui par des «réformes structurelles» ont anéanti l’autosuffisance alimentaire de nombreux pays du sud en les livrant à des multinationales qui se sont appropriées les semences et ont détruit les services public au profit d’entreprises occidentales. Les défenseurs des droits de l’homme devraient demander l’annulation de la dette des pays, dettes qui ont déjà été remboursées plusieurs fois et soutenir l’accès aux médicaments génériques face à des firmes pharmaceutiques multimilliardaires qui bénéficient de la recherche publique et de nombreuses subventions versées gracieusement sans aucune contrepartie.
Aucune TV, aucun journal ne cautionnera une telle initiative, car s’il est de bon ton de critiquer un pays ou l’information est contrôlée par l’état, on oublie que chez nous l’information est contrôlée par des multinationales qui se servent du prétexte des droits de l’homme pour des intérêts partisans. En règle générale, les théories libérales du système capitaliste ne sont pas compatibles avec les droits de l’homme. La mondialisation «heureuse» a produit à travers la planète plus de pauvreté que l’on n’en a jamais connue. On ne peut défendre les droits de l’homme sans s’interroger sur les conséquences économiques du système capitalisme.
«Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait parti du problème»…GANDHI

jeudi 26 décembre 2013

NOEL

Mais qui peut bien provoquer autant d'étonnement dans les yeux d'Alice et de Céleste ?
C'est peut être ce personnage à la barbe blanche, tout vêtu de rouge...  

Youn Sun Nah - Avec le temps en live sur RTL et en hd



Une interprétation de la chanson du grand Léo qui donne la chair de poule.

 Le Vieux Rouge

dimanche 22 décembre 2013

Cinéma : Suzanne

UN TRÈS BON FILM,SUPERBEMENT INTERPRÉTÉ.
 LA CRITIQUE DE L'HUMA :
 Suzanne, de Katell Qillévéré. France. 1 h 34. Avec ce deuxième long métrage, un drame familial plein de délicatesse, Katell Quillévéré donne un portrait de femme attrapée par le cœur contre toute raison.
Suzanne est une petite fille en tutu pailleté qui va se détacher subtilement du groupe de ses camarades sur la scène de music-hall d’une fête d’école. Elle est couvée des regards chaleureux de son père et de sa sœur cadette, son inséparable. La cuisine familiale d’un homme qui élève seul ses deux filles, une virée pique-nique au cimetière où repose la mère, une date de décès : 1985. Le minuscule calcul mental auquel on se livre forcément ne forme que l’un des fils de trame du film de Katell Quillévéré.
De cette entrée en matière à la durée assez brève, beaucoup de sensations seront déjà parvenues au spectateur, qui toutes rencontreront leurs échos sans que l’histoire qui court sur les vingt-cinq années suivantes soit obturée de psychologie.
L’extraordinaire de toute existence
Suzanne et Maria (Sara Forestier et Adèle Haenel) passent de l’enfance la plus heureuse possible à une adolescence rieuse. Le père, Nicolas (François Damiens), est camionneur. Suzanne est employée dans les bureaux de l’entreprise. Maria se rêve styliste. Katelle Quillévéré livre de ces vies ordinaires des moments de cristallisation signifiants, sous la banalité des dialogues et des situations, révélant l’extraordinaire de toute existence dès lors que l’on y porte intérêt. L’intensité du jeu des acteurs apporte une contribution d’importance au kaléidoscope manié avec délicatesse par la réalisatrice. Aucun de ces personnages ne tient de rôle mineur. La visibilité de Suzanne émergera des choix qu’elle va opérer, avec lesquels son entourage devra composer sans que pour autant elle s’épargne. Enceinte à dix-sept ans, Suzanne décide seule de garder l’enfant, un petit garçon que l’on rencontre quatre ou cinq ans plus tard sur les genoux de sa mère au visage joliment maquillé mais teinté de mélancolie. Une rencontre amoureuse, et Suzanne bifurque à nouveau, lâche boulot et famille, s’embarque avec Julien (Paul Hamy) sur la route périlleuse du jeune homme, semée de braquages.
On épouse l’absence de jugement de la cinéaste
Dans les choix de Suzanne réside chaque fois un faisceau de contradictions, ce qui provoque l’empathie à défaut de se reconnaître dans ses actes. On épouse l’absence de jugement de la cinéaste. Déterminée, Suzanne semble pourtant agir comme hors d’elle-même. Toute entière amoureuse, elle n’est pas indifférente aux conséquences de ses actes. De longues plages de temps séparent les moments de rencontre entre Suzanne et sa famille. Leur contenu est éludé au profit de la perception sismographique de ce qui se joue. Le traitement des écoulements temporels participe au sentiment d’authenticité du film. Un baiser échangé au-dessus d’une volute de tabac au bistrot du coin, une chanson à la radio, un papier peint de chambre d’hôtel évoquent l’air des temps sans les figer par la datation.
Le milieu social, considéré à bonne hauteur, entraîne ses déterminismes sans fixer les destins. Katell Quillévéré confère à son portrait de famille sa part de lumières et de tragédies. L’emploi de Nicolas l’oblige à trop de trajets routiers pour qu’il puisse conserver la garde de son petit-fils, les logements abritent des modes de vie et non de simples décors. Le dénouement, poignant, reste ouvert à la vie. Il faut rester jusqu’à la fin du générique rythmé par une fabuleuse version de Suzanne de Leonard Cohen interprétée par Nina Simone.

vendredi 20 décembre 2013

La rando, ça conserve...

... J'en veux pour preuve la photo ci-dessous : Jean, André et Maurice, deux siècles et demi à eux trois et toujours prêts à enfiler les chaussures, charger le sac à dos et régler les bâtons. Et tout ça avec le sourire.
BRAVO LE CLUB DES 250 !!!


 

jeudi 19 décembre 2013

N'allez pas Julie (by ioionette 36)



Une version originale de la chanson de Marcel AMONT que nous avons magistralement interprétée cet après midi, dédicacée à mes copines "Chanteuses - Randonneuses" : Charlotte, Claudine, Jacqueline, Lucette, Marie-Andrée, Marie-Thé, Monique et Yvette 

Les randos de la MJC (novembre décembre)

Rando du jeudi avec PATRICK
Le 21 11 avec Noel
Proposée par Nicole



La chapelle de St Bonnet de Chavagne

Ruines du château de Mantaille

Larnage

Le grand Pommerol

Les 3 becs vus du rocher de la cresta

La descente de la Cresta

La tour de Ratières

Coup de Gueule


A écouter en cliquant sur le lien sous l'article de Théoprasthe R du Grand Soir. 
Il faut se farcir 2 minutes de pub Dior (Ben oui, on est sur une chaîne privée...) Mais ça vaut la peine. Il y a encore des syndicalistes avec des tripes !


Poursuivi pour des faits commis dans le cadre de la lutte contre la fermeture de l’usine Continental en 2009 et pour refus de donner ses empreintes ADN, le délégué CGT Xavier Mathieu est condamné à 4000€ d’amende, puis relaxé en appel. Le parquet fait alors appel et l’amende est fixée à 1200 euros.
Le 5 novembre 2013, le parquet a requis un mois de prison avec sursis à l’encontre des Xavier Mathieu et de 4 de ses camarades de la CGT. Le 17 décembre, le tribunal correctionnel de Roanne les a relaxés.
Depuis le début de la lutte des Conti, Xavier Mathieu aura aussi connu le tribunal administratif et le tribunal des prud’hommes.
Continental lui a proposé un poste d’agent de sécurité sur le site de Clairoix (60) aujourd’hui désaffecté. Il réclame sa réintégration pure et simple afin de retrouver son poste de délégué du personnel.
Par le lien ci-dessous, vous entendrez Xavier Mathieu donner son avis dans le Grand Journal de Canal + sur la promotion annoncée du militant CFDT de Florange. Il est assis à côté d’Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris.
A la question : « Edouard Martin est-il un traître ? », il répond avec une indulgence scellée dans des combats communs : « C’est un des miens… un frère de lutte » qui n’a pas fait le bon choix et pour qui je ne voterai pas. Et (ce n’était pas prévu comme ça) il prononce 15 fois les mots traîtres, trahison, ou le verbe trahir en les destinant… au PS.
Pas mal !
Théophraste R. (et Jérôme Cahuzac, on a des nouvelles ?).

vendredi 13 décembre 2013

La mini zone de SINE du 11 12 13

Quand ma femme a fait brusquement irruption dans mon atelier pour m’annoncer : « François Hollande a invité Sarkozy aux obsèques de Mandela ! », j’ai cru qu’elle se foutait de ma gueule ! « Non, non, j’t’assure, je viens d’entendre l’info à la télé. » « C’est sûrement un canular ! Qu’est-ce que tu regardes comme émission ? Groland ? » « Non, le JT !» 
 Quelques minutes plus tard, ayant arrêté séance tenante le dessin que j’étais en train de fignoler, j’entendis l’inconcevable nouvelle de mes propres oreilles ! Décidément, ce président aura vraiment fait tout son possible pour me puer au nez ! Inviter le nabot dans l’avion présidentiel ! Et pourquoi pas, partager sa couche ? Heureusement, le nain, plus digne, déclina l’offre, pas celle d’aller en Afrique du Sud, trop belle occase pour se faire mousser, mais refusa d’accepter la promiscuité d’un voyage en commun. Qu’à cela ne tienne, François s’empressa de mettre un deuxième Falcon à la disposition de Nicolas ! Pourquoi se gêner, c’est nous qui payons ! Je savais que les loups ne se mangeaient pas entre eux mais j’avais oublié à quel point ils étaient de connivence ! Cul et chemise ces présidents-voyous ! Écœurant ! Révoltant !
 Quand on voit tous ces enculés-mondains pleurer Mandela, il y a vraiment de quoi fulminer. Leurs larmes de crocodiles ne coulent sur leurs joues que pour les photographes. La plupart d’entre eux font semblant d’oublier que c’est lui qui, en décembre 1961, fonda « le Fer de lance de la Nation », la branche armée de l’ANC. Sans cette violence, dirigée contre les Afrikaners xénophobes, qu’il prônait courageusement à l’époque, l’apartheid existerait encore ! Mais les faux-derches ne veulent garder de ce valeureux combattant que la belle image saint-sulpicienne de celui qui, magnanime, a su accorder son pardon à tous les racistes blancs de son pays qui, pourtant, lui avaient infligé 27 ans de taule. Rappelons-nous que ces fumiers de Boers n’ont accepté des négociations que parce qu’il leur a imposées de force dès sa libération ! 
 Un tas de faux-derches le comparent à Gandhi le non-violent en prenant toujours soin d’occulter soigneusement son courageux passé de révolutionnaire armé ! Finalement, dans cette histoire, deux mecs seulement se sont conduits avec honnêteté : Sarko, en refusant de partager le même avion que Hollande et Le Pen, seul à avouer que la mort du grand homme ne lui faisait ni chaud ni froid et qu’il lui reprocherait toujours son passé de “terroriste“. 
 C’est pénible d’avoir à le reconnaître ! 
 P.S. J’aimerais bien avoir un enterrement dans le même genre que le sien, avec autant de fans, tous chantant et dansant, mais sans aucun homme d’État bien sûr. Banzaï !

jeudi 12 décembre 2013

Luc Arbogast - La Tendresse - Chateaudun 2013



Ce chant est dédié aux copines et copains du groupe vocal "MJC RANDO" :
"On a encore quelques progrès à faire..."  

dimanche 8 décembre 2013

Note de lecture


"Au revoir là haut" de Pierre LEMAITRE


Résumé :


Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts...
Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, "Au revoir là-haut" est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'Etat qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu.
Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.


Un prix Goncourt bien mérité pour ce bouquin de 560 pages qui se lisent d'une traite. 

samedi 7 décembre 2013

MADIBA de Charles HOARAU

Il y a des matins où il est difficile d’écrire… Il est mort en paix à un âge quasi inespéré vu les souffrances que lui a infligées l’apartheid. 
Son peuple et les siens, du moins les images que l’on nous renvoie, semblent plus dans la célébration sereine que dans la douleur, et pourtant cela n’empêche pas les yeux de s’embuer irrésistiblement depuis que la nouvelle est connue.
Inlassablement la presse et les « grands » de ce monde parlent de « l’icône mondiale de la réconciliation et du pardon » : signe qu’ils se situent peut-être inconsciemment dans le camp de celles et ceux qui ont des choses à se faire pardonner et qu’ils sont reconnaissants à Madiba de l’avoir fait ?
Les mêmes qui parlent aussi de Mandela comme « apôtre de la non-violence » alors qu’il avait déclaré « On ne peut détourner l’attaque d’une bête sauvage les mains nues. » et fondé en 1961 la branche armée de l’ANC, suite à son constat que la stratégie non-violente suivie jusqu’alors ne menait à aucun succès. Oubli ou peur que des hommes et des femmes de notre temps, que le combat de Mandela inspire, ne recourent à la violence pour combattre les injustices d’aujourd’hui ?
Les résistants, terroristes d’hier, deviennent héros quand leur combat se fait victoire.
Celles et ceux qui, bien avant Le Pen, à qui ils font semblant de faire la leçon, aujourd’hui, traitaient Mandela et l’ANC de terroristes, s’unissent dans l’hommage aux combattants de tous les pays pour la justice et l’égalité. Qui se souvient ce matin de Pierre André Albertini, ce français mis en prison pour avoir soutenu le combat de l’ANC et pour lequel, les communistes bien seuls (à part quelques exceptions notables) menèrent bataille pour sa libération ?
Qui se souvient que Mandela fut arrêté en 1962 grâce à des informations fournies par la CIA au régime de Pretoria ?
Qui se souvient du refus d’accorder en 1989 le prix Nobel de la paix à un Nelson encore en prison ce qui aurait accéléré sa libération  ?
Je fais partie, et c’est une chance, de celles et ceux pour qui Mandela évoque les années de lutte contre l’apartheid que nous menions comme nous pouvions dans des pays aux chefs d’état hostiles à l’ANC et soutiens affirmés au régime raciste de Pretoria, de la France aux Etats-Unis en passant par l’Angleterre et Israël. Celles et ceux qui ont boycotté les oranges Outspan, distribué des milliers de tracts, ont fait signer des milliers de pétitions, ont acheté le pin’s en métal doré à l’effigie du plus vieux prisonnier du monde (avant que ce titre peu envié ne lui soit ravi par George Ibrahim Abdallah qui croupit au mépris de toute justice dans les geôles françaises), ont participé à des meetings, à des marches, à des rassemblements, celles et ceux qui étaient non seulement profondément émus le jour de la libération de Madiba mais regardaient ces images inoubliables comme un moment qui leur appartenait un tout petit peu, fourmis que nous étions dans ce combat que nous gagnions avec les habitants de la fourmilière du monde.
C’est la force de ces souvenirs, de ces combats, de ces émotions, de tous ces 21 mars en mémoire du massacre de Sharpeville et de ce racisme que d’aucuns s’acharnent à vouloir sans cesse faire revivre pour perpétuer leurs intérêts de classe, l’apartheid qui sévit à nouveau, dans un autre pays, Israël, bénéficiant des mêmes soutiens que ceux de l’Afrique du Sud raciste, le long calvaire de George Ibrahim Abdallah que nous arriverons bien un jour à faire cesser, c’est tout cela qui embue nos yeux ce matin.
Rouge midi n’avait pas préparé de Une spéciale comme un vautour médiatique attend la mort de sa proie pour diffuser ses mots choisis. 
C’est juste notre émotion que nous écrivons aujourd’hui en espérant que vienne ce « jour d’épaule nue où les gens s’aimeront ».

" J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tout le monde vivrait ensemble en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et que j’espère accomplir. Mais si nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir " 

MADIBA

vendredi 6 décembre 2013

Steeleye Span - Cam ye o' frae France



Le contexte de la chanson (source Wikipédia)


Après la mort de la reine Anne la couronne britannique est transmise à George , l' électeur de Hanovre . Dans son entourage George a apporté avec lui un certain nombre de courtisans allemands, y compris sa maîtresse von der Schulenburg Mélusine , qui est devenue la duchesse de Kendal  et sa demi-sœur Sophia von Kielmansegg. 
L'épouse de George, Sophie-Dorothée de Celle, resté à Hanovre, emprisonné à Ahlden Chambre après sa liaison avec Philip Christoph von Königsmarck - la lame dans la chanson. Une autre personnalité historique dans la chanson est John Erskine,  comte de Mar (Bobbing John) qui a recruté dans les Highlands écossais pour la cause de Hanovre. Le pseudo Geordie dragonnets est une référence à la Chambre des Welf , la ligne d'origine de la maison de Hanovre 
Pas que du beau monde, chez les aristos ! mais la chanson est belle. 

mardi 3 décembre 2013

Créer des emplois

Juste pour donner un ordre de grandeur, les trois milliards que se sont partagés, rien que sur les revenus de leur capital, les 100 personnes les plus riches de France représentent de quoi créer prés de 200 000 postes dans la fonction publique !
200 000 chômeurs en moins, c’est de la croissance en plus et c’est la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois dans le privé pour faire face à la demande de ces nouveaux salariés, 200 000 fonctionnaires en plus c’est également des services en plus, de meilleurs soins dans les hôpitaux, des classes moins chargées et un meilleur enseignement ; 200 000 fonctionnaires en plus et quelques dizaines de milliers d’emplois induits dans le privé, c’est également moins de précarité, moins de pauvreté, et moins de délinquance.
Les moyens sont là, ce n’est pas un problème de financement, c’est un problème de choix politique …, et il est facile de trouver trois, six, ou neuf autres milliards sur les niches ou les cadeaux fiscaux des plus aisés pour arriver à un million d’emplois dans la fonction publique, ce qui par ricochet se traduirait par prés de 200 000 emplois dans le secteur privé. A la place de cela, le Medef a réussi à négocier l’accord national interprofessionnel, le fameux ANI, qui va nous coûter la bagatelle de 20 milliards et qui ne créera que quelques milliers de temps partiels ! Vous avez dit : »il n’y a plus d’argent dans les caisses ? »
Est-il tolérable que des millions de travailleurs soient en état de précarité alors que la finance internationale exhibe sans aucune pudeur sa réussite ? Est-il tolérable que certains mangent tous les jours au Fouquet’s, alors que pour des millions de personnes, il ne reste plus que des pates le 10 de chaque mois ? Est-il tolérable que les actionnaires des grandes entreprises se partagent des milliards et licencient dans le même temps des milliers de salariés ? Pour combattre le fléau du chômage, qui permet au capital de faire pression sur les salaires, il faut que le travail disponible soit réparti entre tous les ouvriers existants, et cette répartition doit déterminer la longueur de la semaine de travail !
Qui crée de la richesse ? Ce sont les travailleurs et pas les rentiers ou les banquiers ; si vous voulez faire pousser du blé, vous pouvez couvrir votre champs de billets de 500 euros et revenir un mois après, il n’y aura rien, il faut labourer, semer, soigner, récolter … ; c’est cela qui permet la création de richesses, et pas de faire travailler de l’argent ! C’est facile de faire travailler les autres et d’encaisser les bénéfices, mais maintenant il faut dire stop !
En l’espace de quelques années, la droite a réussi un véritable tour de force  : transformer les opprimés et les déshérités en ennemis des classes populaires. La femme de ménage épuisée peste contre le RMIste du palier, l’ouvrier au chômage se met à haïr le travailleur étranger et le Rom pourchassé, les militants syndicaux sont présentés comme des privilégiés, et le fonctionnaire est montré du doigt. Pendant ce temps, on oublie les revenus faramineux des grands patrons et les dividendes indécents des actionnaires du CAC 40.
Force est de reconnaitre que la pseudo gauche au pouvoir continue le travail de sape contre la population la plus fragilisée. Et dans le même temps les affaires de fraude fiscale éclatent dans les plus hautes sphères du pouvoir. Sacrifice et austérité pour les uns et champagne et caviar pour les autres. Mais plutôt que de songer à vous rebeller, le gouvernement préfère que vous continuiez à dormir !
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