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vendredi 28 décembre 2012

Relents de peste brune... par Peio Etcheverry-Ainchart

La réponse d'un basque à une idéologie qui pue, j'ai reçu moi aussi ce mail pourri

De ces mails, on en reçoit des tonnes chaque semaine. Chaînes à faire suivre, montages photos, textes de réflexion plus ou moins « autorisés », nos boîtes aux lettres électroniques en font une indigestion. Certains valent le coup, mais d’autres sont pour le moins inquiétants.
« Comité de la Majorité Silencieuse Basque » Il se trouve qu’un de mes proches vient de me transférer pour info un de ces messages tournants, qui me laisse un goût amer. Voici ce qu’on y lit (extraits) : « Les Basques seraient-ils moins cons que les autres français ! Nos politiques attendent-ils une guerre civile pour régler ces questions ? Au Pays Basque les immigrants doivent s’intégrer (…) Il est intolérable que les enfants et les petits enfants d’immigrés d’hier ne soient pas ou ne veuillent pas s’adapter, influencés par les voies islamiques venues d’ailleurs les poussant à nous imposer, progressivement les lois de la sharia. Nous n’acceptons pas cela au Pays Bas-que. Nous n’aurons pas, comme c’est le cas dans certaines banlieues, des zones de non droit. (…) Les habitants de notre Pays Basque seront particulièrement vigilants concernant toutes les for-mes de dérapage qui exaspèrent la société française. Vous qui êtes Musulmans, ne perdez jamais de vue que si vous êtes sur le territoire français c’est pour bénéficier d’avantages économiques et sociaux qui n’existent pas dans votre pays d’origine. Alors rappelez cela à vos descendants qui revendiquent l’islam au Pays Basque en s’habillant de plus en plus comme une provocation [le foulard]. Nous n’accepterons pas non plus de voir ces jeunes filles et jeunes femmes, de plus en plus nombreuses, envahir nos espaces publics vêtues de la sorte. Musulmans ; nous vous con-seillons instamment de suivre nos règles. Ici, c’est notre pays, notre terre, notre style de vie dont vous profitez sans toujours les respecter. Le Pays Basque ne se pliera pas à vos exigences ou alors, ceux qui persisteront seront contraints de retourner dans leur pays d’origine ou celui de leurs ancêtres. Nous vous demandons de transmettre et de faire circuler notre courrier à tous vos parents et entourage proche en insistant sur le fait que nous sommes de plus en plus déterminés. » C’est signé « CMSB, Comité de la Majorité Silencieuse Basque » et accompagné du commentaire suivant : « On sait que les Basques ne plaisantent pas quand il s’agit de la défense de leur culture, de leur terre : on s’intègre ou on dégage ! »
La haine par procuration Derrière ce genre de message existent de vraies questions, dont je ne suis d’ailleurs pas sûr qu’elles soient la motivation première de ses auteurs : celle de l’usage du tchador au regard des droits de la femme, celle de la rencontre entre islam et République laïque, celle de la différence entre musulmans et islamistes, etc. Ayant comme tout le monde mon avis, mais n’étant pas théologien, je n’ai aucune légitimité pour infliger mon analyse de comptoir au lectorat d’Enbata. À cet égard, je me demande seulement si les auteurs de ce texte se posent les mêmes questions au sujet de l’intégrisme catholique. Peut-être simplement que certaines religions sont au-delà de tout soupçon tandis que d’autres ne sont que portes d’entrée vers le fanatisme. Peut-être aussi que l’islam serait une religion par essence étrangère au Pays Basque, alors qu’au regard du temps long de l’histoire, il y est arrivé à peu près au même moment que le christianisme même s’il n’y a ja-mais été majoritaire. Mais ce texte ne s’embarrasse pas de ces « dé-tails » ; il est encore plus simple que tout cela. Car à sa lecture, se demande-t-on seulement si la situation qu’il décrit est réelle ? À supposer que l’intégrisme soit un fait significatif en France, ce qui est loin d’être évident au regard des millions de musulmans qui la peuplent en toute quiétude, au Pays Basque il me fait penser à cette personne âgée qui s’était vantée devant moi d’avoir voté FN parce qu’il y a « trop de noirs et d’arabes », elle qui n’en avait jamais vu qu’à la télévision. Le péril de la sharia au Pays Basque, rien que ça, de la sim-ple haine par procuration.
Du détournement de l’identité En réalité, ce texte cherche à importer au Pays Basque des peurs et des fantasmes qui n’y existent pas, et dans un but éminemment politique. Il doit être relié à ce phénomène des blocs dits « identitaires », apparus récemment au Pays Basque comme ailleurs, dont la stratégie globale consiste à agiter le chiffon rouge du danger de l’islam en élevant en rempart contre lui le petit orgueil culturel local —voire national— dûment flatté, montage dont ils seront les seuls à opérer la synthèse et à la capitaliser. Un modèle de stratégie publicitaire : « je crée le besoin idéologique et aussi sec je me propose comme réponse ». Ce texte est un réel danger, en soi ; il l’est aussi par l’amalgame qu’il pourrait générer dans quelque esprit tordu avec la promotion d’une identité bas-que ouverte et intégratrice, celle que nous portons, et qui en est à la fois l’antithèse et l’antidote. Prenons garde à ce que le rouge de l’ikurriña ne vire jamais au brun.

A Brother in Law 01

Salut James, 
Je ne dirai pas comme toi que l'analyse de Bob Siné  est enfantine, elle est seulement provocatrice. 
Sur le fond de cette affaire, je pense que l'attitude de certains citoyens américains par rapport à l'introduction des armes à l'école (Voir ci dessous l'article du "Monde") est une régression, un retour à la loi du six coup comme dans un mauvais western.
N'est ce pas une faillite d'un système éducatif quelque part ?

Depuis la tragédie survenue dans une école à Newtown, l'idée d'armer les professeurs dans les établissements scolaires a, aux Etats-Unis, de vigoureux partisans, qui assurent qu'il s'agit du seul moyen d'éviter la répétition d'un massacre similaire. Jeudi, dans l'Utah – un des deux seuls Etats américains avec le Kansas où le port d'arme est autorisé dans les écoles –, quelque 200 enseignants ou employés d'école ont participé à un entraînement pour décrocher un permis de port d'arme offert gratuitement par l'Utah Shooting Sports Council (USSC), un groupe de défense des détenteurs d'armes à feu.


Le fait que les professeurs soient armés, "non seulement leur permettrait de s'opposer à un assaillant, mais en prime, c'est très dissuasif pour d'éventuels agresseurs de savoir que les professeurs sont armés dans l'Utah", assure-t-il. "Nous ne disons pas que tous les professeurs devraient être armés. Nous disons seulement que ceux qui font ce choix, qui souhaitent suivre cette formation peuvent le faire dans l'Utah, et on veut juste leur faciliter la tâche", poursuit M. Scott.

ARIZONA : BIENTÔT UNE ARME À FEU DANS L'ÉCOLE ?

Le ministre de la justice de l'Arizona a de son côté proposé mercredi d'autoriser les enseignants ou les directeurs ou employés d'école à porter des armes dans leur établissement. "Notre proposition est que dans chaque école qui le souhaite, on désigne le directeur ou toute autre personne pour recevoir un entraînement au maniement des armes à feu et à la gestion de situations d'urgence comme celle de Newtown", a-t-il expliqué.

"La solution idéale serait d'avoir un officier de police armé dans chaque école", souligne le ministre, en écho à ce que propose la NRA, le puissant lobby des armes américain. S'il rappelle que c'est déjà le cas dans certains établissements de son Etat, il évoque aussi des considérations budgétaires qui ont poussé à couper les crédits alloués à ce programme.
"Dans ce contexte, la seconde meilleure solution consiste à ce qu'il y ait dans l'école quelqu'un d'entraîné au maniement des armes et à la gestion des situations de crise, et qu'il y ait une arme à feu dans un endroit bien sécurisé", ajoute M. Horne.

mardi 25 décembre 2012

SINE et la NRA (Nouvelle Race d'Abrutis)

L’infâme boucherie de lardons dans la province la plus huppée des États-Unis, le Connecticut, prouve, une fois de plus, que cette nation qui n’était encore, il y a peu, peuplée que de cow-boys et de Peaux-rouges est restée une contrée de bouseux attardés et souvent consanguins.
Les gardiens de vaches (traduction de “cow-boys“ en français) après avoir exterminé tous les Indiens, n’ont pas su profiter de l’intelligence et de la sensibilité, nettement supérieures aux leurs, des esclaves qu’ils importaient d’Afrique, mais les ont asservis et humiliés.
Résultat des courses : un lobby, la NRA (National Rifle Association) tout-puissant, dirigé un moment par l’abruti de Charlton Heston, fait la pluie et le mauvais temps dans cet immense pays d’attardés et vend des armes et des munitions à des analphabètes irresponsables, et croyants de surcroît, qui n’ont qu’une envie : les essayer afin de voir si elles sont aussi efficaces que le marchand de mort le leur a assuré !
Une petite histoire que j’aime beaucoup concernant les relations entre les esclaves et leurs maîtres sudistes : dans une plantation où tous les captifs ont décidé de se révolter et de s’enfuir pour retrouver d’autres fugitifs, deux Blacks bien résolus à se faire la malle avec leurs potes, discutent :
« Ça m’embête de devoir trucider mon maître, il est assez sympa avec moi et ne m’a jamais traité comme une merde… »
« Le mien non plus … »
«  J’te propose un truc, je vais égorger le tien et tu crèves le mien ! »
Cette histoire aurait beaucoup plu, j’en suis sûr, à Malcolm X !
Sur ce, je vous lâche la grappe et vous souhaite une bonne continuation !
“Keep swingin’ !

Tiré de la zone de SINE du 16 décembre 2012

dimanche 23 décembre 2012

Note de lecture (2)

Deux notes de lecture à la suite ! ben oui quant on peut pas marcher , on lit...
Un très bon polar de Marc Villard : noir, très noir avec aussi du rouge (sang).
De la musique, des images et la tendresse qui finit par l'emporter.
Ma note : 10 ...sur 10 bien sur !

samedi 22 décembre 2012

Note de lecture

De tous les pays du monde arabe, la Tunisie était sans doute celui dont on attendait le moins qu'il entre en révolution. Cet événement inouï a surpris le monde entier. Ce basculement révolutionnaire, cette libération inespérée n'étaient dans aucun programme politique, dans aucune perspective un tant soit peu articulée. Il n'y aurait donc pas de sens à prétendre l'événement prévisible et à l'enfermer, rétrospectivement, dans une linéarité historique.
Jocelyne Dakhlia se positionne comme citoyenne franco-tunisienne au moins autant qu'en tant qu'historienne pour nous livrer une réflexion sur la révolution que vient de vivre la Tunisie, analysant tout à la fois le contexte dans lequel le pays se trouvait au moment du déclenchement de la révolution et ses premiers développements politiques. Elle nous propose ainsi une grille de lecture innovante, percutante et sensible, qui permet de mieux comprendre la révolution tunisienne et d'aller bien au-delà de toutes les idées reçues et des multiples analyses de circonstance.
- 4e de couverture -

Aurore MARTIN est libre

La militante basque française Aurore Martin est sortie de prison samedi 22 décembre. La justice espagnole avait annoncé la veille sa remise en liberté sous caution. La jeune femme de 33 ans avait été arrêtée le 1er novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) lors d’un contrôle routier de gendarmerie, puis remise à Madrid aussitôt, en vertu d’un mandat d’arrêt européen datant de 2011.

Enfin une bonne nouvelle. Mais il faut rester mobilisé, le gouvernement espagnol ne renonce pas à son procès.

jeudi 13 décembre 2012

Les randos de la MJC : le Pas du Mai


Tous les ingrédients d'une belle rando hivernale étaient réunis mercredi dernier : du soleil, du froid (-5°), de la neige ( 80 cm au sommet).
Nous partons du hameau des Belles à St Jean en Royans, nous montons à Faitolet, la combe Couleyre. Le casse croute au col avant de gagner le Pas du mai. Une descente assez raide vers le pré de Cinq Sous et la ferme de Laragnole et retour par l'Eau Basse. 15 km pour 830m de dénivelée positive.

samedi 8 décembre 2012

Quand viendra la haine...

Notre Président comprend-il ce qui vient d'advenir ces derniers jours, et ce qui s'est cristallisé aujourd'hui avec l'agenouillement devant un patron voyou ?... Il n'a été élu qu'avec le concours de ceux qui doutaient déjà de sa fermeté. S'il fallait revoter aujourd'hui, même en leur agitant l'épouvantail Copé, nul doute que beaucoup d'entre eux s'abstiendraient à un second tour...
À trop ouvertement prendre le parti du compromis qui ne profite en fait qu'aux nantis, voilà la "gauche gestionnaire", la "gauche de la bonne gouvernance" atteinte mortellement par le dégoût de la politique qui gagne massivement le pays. Et ce n'est pas un débat sur le mariage pour tous qui arrangera les choses.
Pour l'heure, les choses se passent en douceur ; les gens semblent tranquilles, à ne pas réaliser ce que signifient les zéros qui s'alignent derrière les salaires des décideurs, et ce que sont vraiment les privilèges de cette nouvelle aristocratie. Mais la Haine arrive. La haine, on a  pu la détourner jusqu'à présent contre les assistés, contre les chômeurs, contre les immigrés... Et cette antienne de l'extrême droite est en passe de devenir hégémonique dans l'opinion, bien au delà des rangs de l'extrême droite et de la droite extrême.
Mais ne nous y trompons pas, maintenant que l'égoïsme monstrueux et l'arrogance des nantis éclatent, et que l'impuissance complice de la social-démocratie y répond, c'est dans ce thème de la justice sociale que va s'engouffrer le maesltrom Bleu Marine.

René MERLE 

vendredi 30 novembre 2012

Note de lecture

Une histoire complètement déjantée, à la fois un polar, un road movie à la suédoise, ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, une ballade décalée dans le vingtième siècle dont on ne sort pas tant que l'on est pas à la page 507.
"LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FETER SON ANNIVERSAIRE" de Jonas Jonasson

dimanche 25 novembre 2012

Théatre à Saint Do

Salle comble à l'Espace des Collines, samedi soir,  pour voir la pièce d'Agnès Jaoui et Roland Baccri : "Un air de famille" magistralement interprétée par "la Troupe du Strapontin".

"La Troupe du Strapontin" est issue de l'association loi 1901 "Le Strapontin" créée dans le but de permettre à des passionnés de théâtre (comédiens, metteurs en scène, décorateurs, etc...) de représenter des pièces de théâtre d'après des textes connus ou non (que nous pourrions écrire), et de faire apprécier cet art de la scène, à un public en attente de représentations pour des sorties culturelles, seul ou en famille.

La Ville de Saint Donat sur l'Herbasse met des locaux à notre disposition afin que nous puissions répéter ou entreposer nos décors.
Nous espérons préparer une pièce par an et l'interpréter plusieurs fois.

Créée en 2010, La Troupe du Strapontin" c'est une dizaine de personnes.

samedi 10 novembre 2012

les Dentelles de Montmirail






Dans le cadre des randonnées « Niveau 3 et plus », vendredi, Gilbert nous emmène aux dentelles de Montmirail. Nous partons de Gigondas, un petit chemin nous mène au pied des rochers à travers la forêt.
Nous passons la brèche des Florets pour redescendre sur le flanc sud. Nous longeons la paroi vers l’ouest pour arriver au pied du Turc, le plus haut sommet de la chaîne (627m). nous commençons l’escalade, les mains servent autant que les pieds, une rampe métallique nous aide à accéder à la chambre du Turc, une petite grotte obstruée par un mur de fortification. Une fois dans cette grotte, nous nous engageons dans un étroit et sinueux boyau en rampant sur une dizaine de mètres. Ce boyau débouche sur la face nord sur une vire très étroite et très aérienne (sujets au vertige s’abstenir) située sous le sommet. Il reste une dizaine de mètres à escalader pour arriver au sommet. La descente se fait par le même chemin, ce qui nécessite d’avoir recours à la corde pour plus de sécurité. Une descente très raide (n’est ce pas Yvette ?) nous amène au  Vallat de l’Aiguille où nous piqueniquons au bord d’une vigne. Après le casse croute, il faut remonter jusqu’au Clapis, cette montée pratiquement aussi raide que la descente d'avant le repas va laisser quelques traces dans les organismes des randonneurs. Nous rentrons  en longeant le Grand Montmirail par le Col d’Alsau et le rocher du Midi.
 Bilan : 6 heures de marche pour 13 km et 1028 mètres de dénivelé. Une très bonne journée !       

jeudi 8 novembre 2012

Note de lecture : "Les lisières" d'Olivier Adam

Un très bon bouquin que m'a prêté Jean-Marc. Olivier Adam n'a pas eu le Goncourt, mais qu'importe c'est une lecture plaisante qui dépeint bien notre époque où pas mal de gens se cherchent.
S'il fallait mettre une note, ce serait 8 sur 10.

mardi 6 novembre 2012

Champignons




Comme ces jours derniers il n’a pas mal plu, je me suis dit que je pourrais bien trouver quelques champignons.  En effet, j’ai ramassé plus d’un kilo de mousserons. 
Les mousserons me rappellent une anecdote : en 93, lors de notre voyage aux États-Unis, j’avais trouvé dans la pelouse de Monique et Jim, des mousserons. Mais les Jensen étaient forts circonspects devant ma récolte. 
Jim me dit : " Tu connais les champignons d’Europe mais ça n’est peut être pas la même espèce en Amérique. Si tu veux, ce soir on ira voir un vieil émigré allemand qui lui est très connaisseur sur les produits de la terre".
 Après le repas du soir, Jim et moi sommes allé voir ce brave homme. A l’époque, il avait 75 ans, travaillait comme secrétaire à la mairie d’Isanti et possédait un immense jardin où il faisait pousser des légumes qu’il vendait sur le marché.
 Il a regardé mes champignons et a déclaré, laconique : « Avec les champignons, on ne se trompe qu’une fois… ». Après avoir bu une bonne bière, nous avons quitté ce monsieur et son épouse, non sans leur avoir promis de passer les voir sur le marché (photo du bas). 
Quant aux champignons américains, j’ai du me résigner à les jeter, personne ne voulant manger ma cueillette. Les américains ne mangent que des champignons en conserve ou congelés.
Hé bien, les miens (photo du haut), nous allons les manger, accompagnés d’un bon Cotes du Rhône.
A VOTRE SANTE THE JENSEN FAMILY !!!    

dimanche 4 novembre 2012

Aurore MARTIN

Jean-Marc Ayrault et François Hollande doivent immédiatement rendre des comptes aux citoyens qui les ont élus pour que cesse la politique de la bourgeoisie et du capital, et non pour que la politique de Sarkozy se perpétue !
Pour que les libertés publiques et individuelles soient de nouveau respectées. Pour que la France mérite à nouveau qu’on la qualifie de "patrie des droits de l’Homme".
Hier les rroms, aujourd’hui, Aurore Martin. Cela doit cesser !
Autrefois, François Mitterrand, figure tutélaire de Hollande et consorts, (dont nous connaissons bien ici les méfaits et les crimes), a cependant pris une décision courageuse à l’égard des militants d’extrême-gauche italiens (Battisti, Petrella...) qui se cachaient sur notre sol d’un pouvoir transalpin qui voulait des boucs-émissaires et une vendetta légale sans procès équitable, avec des cartes truquées.
Hier, la police de l’État français a arrêté Aurore Martin, militante française du parti basque Batasuna en France, sur ordre de M. Manuel Valls, fils d’exilés catalans qui en leur temps, fuyaient le franquisme. Le changement ce n’est vraiment pas maintenant.
Cachant son forfait derrière le légalisme d’un mandat d’arrêt européen, faisant semblant d’ignorer ce que permet l’article 695-22 de notre code de procédure pénale, tiré des dispositions de la décision-cadre européenne, Manuel Valls, appuyé (on ne l’imagine pas autrement) par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, en livrant une jeune femme innocente aux yeux du droit français, à la justice d’exception d’un pays actuellement gouverné par la droite, a couvert de honte et d’opprobre à tout jamais le peu qui restait de socialistes dans le PS.
Aurore Martin est poursuivie et jugée en Espagne par une juridiction d’exception (Audiencia Nacional) dont nous savons, en outre, et la Cour d’Appel de Paul ’a rappelé, qu’elle a couvert des actes de torture !
Manuel Valls, PS, a fait ce que ni Hortefeux ni Guéant, UMP, n’avaient osé faire. Extrader une citoyenne française qui risque 12 ans de réclusion pour délit d’opinion politique ,appartenance, en France, à un groupe politique qui n’a pas l’heur de plaire au gouvernement espagnol et qui est soupçonné d’être, en Espagne, la "vitrine légale" d’ETA.
Et à supposer même que cela soit un jour avéré de façon aussi simple et sans aucune ambiguïté, qu’a donc fait Aurore Martin pour mériter un tel traitement ?
RIEN.
Manuel Valls a livré une citoyenne française innocente, poursuivie par la justice espagnole pour ses opinions politiques et son militantisme certes actif mais pacifique, à la cause basque, à un gouvernement de droite réactionnaire.
Personne ne peut ignorer que ceci intervient dans le double contexte de la crise économique qui flambe et s’aggrave dans toute l’Europe, et dans un renouveau des forces de résistance, dont Aurore Martin fait assurément partie, ainsi que nous tous, après une séquence électorale en Espagne qui a vu le score des séparatistes basques augmenter considérablement.
Les ministres EELV doivent démissionner pour marquer leur complète désapprobation. Christiane Taubira doit démissionner également. Ici, la Justice a été foulée aux pieds, c’est l’Etat policier dans toute sa fascisation qui a prévalu.
On ne transige pas avec de telles pratiques. On les condamne, on les combat.
Le Collectif Bellaciao demande la libération immédiate d’Aurore Martin, lui renouvelle son plein et entier soutien, et il demande la mobilisation de toutes les forces qui se revendiquent de la gauche, des droits de l’homme, des libertés fondamentales à cette fin.
Nous déplorons ce type de provocation policière, d’Etat, en plein processus d’apaisement et de désarmement.
Le délit d’opinion politique ne doit pas être entériné dans les faits, il ne faut pas se cacher derrière un légalisme qui renvoie aux pires heures de l’Europe. Nous appelons à participer nombreux à toutes les initiatives qui seront prises dans les jours à venir dans ce but.
LIBÉREZ AURORE MARTIN ! VALLS DÉMISSION ! NON AU DÉLIT D’OPINION POLITIQUE !
Collectif Bellaciao

jeudi 1 novembre 2012

Les rando de la MJC : les 3 cols

Le village miniature de Mr Vallon

Fromentoux

Le village de Lafarre

La météo de la veille n'était pas très encourageante, ce qui explique le nombre plutôt réduit (5) de cette belle randonnée ardéchoise. Nous partons de Pailharès pour monter au premier col, le col du Buisson, là, nous admirons le travail de Monsieur Vallon et son village miniature. Puis, nous descendons une petite route jusqu'au hameau d'Agrève, pour remonter à Fromentoux. De Fromentoux, nous descendons au village de Lafarre pour grimper au col du Faux et au serre du Sardier (1135m.). le Sardier est le point culminant de la rando, nous redescendons au col du Marchand, pour revenir à Pailharès par un joli sentier sous les châtaigners. Une randonnée de 23 km pour 980m. de dénivelé faite en 6 heures. 

mercredi 31 octobre 2012

"ROMS" de rené Merle

En 1989, Ceaucescu à peine tombé (et fusillé), un avion s'en vint déverser une flopée de personnalités françaises (politiques, artistes, sportifs, etc., ambassadeurs autoproclamés de la démocratie occidentale), venues saluer le nouveau régime et ses nouvelles espérances européennes.
Le 1er janvier 2007, saluée une fois encore par toute la médiocratie européiste, et naturellement par nos Belles Âmes, la Roumanie et ses presque 22 millions d'habitants entraient dans l'Union européenne. Libre circulation européenne pour les citoyens roumains à partir de 2002, mais nécessité en France, jusqu'en 2014, d'un titre de séjour et d'une autorisation de travail. Il n'était pas le moins du monde question alors des quelque 500.000 Roms de Roumanie.
Depuis, par dizaines de milliers, les Roms de Roumanie  ont fui vers "le paradis" de l'Europe occidentale les très dures conditions de vie que leur réserve la nouvelle "démocratie" roumaine (le régime précédent leur garantissait à tout le moins un emploi, dans l'agriculture collective, le ramassage et le tri, l'industrie d'État). (Notons que par ailleurs des centaines de milliers de Roumains non Roms ont également quitté le pays en direction principalement des États d'Europe du Sud)
Nos politiques et nos Belles-Âmes n'avaient apparemment rien anticipé de cette migration, qui touche au plus vif la bonne conscience européenne de la libre ciculation. Voilà maintenant nos politiques qui chassent électoralement du Rom, cependant que nos Belles-Âmes affirment qu'accueillir humainement, loger, trouver du travail à ces malheureux serait chose facile et nécessaire : au gouvernement de mettre en place un vrai programme d'insertion sociale et professionnelle... Demande reprise généreusement par la Gauche de la Gauche... Cependant que les Ponce Pilates de la Commission européenne exigent de la France qu'elle lève l'ensemble des restrictions encore en vigueur, et qu'elle intègre au plus vite ces nouveaux immigrants...
Quand quelqu'un se noie, il n'est certes pas question de pinailler sur les responsabilités, il faut agir : et les actions humaines immédiates, comme par exemple celle de la municipalité de Gardanne (B-d-Rh) et de quelques autres, en sont de vrais exemples, au contraire des déplacements sans fin des campements roms.
Pour autant, on ne pourra pas avancer en disant (c'est l'antienne actuelle) que le problème peut se régler facilement : les Roms ne sont en France que 15000, une goutte d'eau...  C'est ne pas voir qu'il ne s'agit que d'un début. C'est fermer les yeux sur le refus des nouveaux pays européens comme la Roumanie et la Bulgarie de permettre de vivre dignement à leurs malheureux nationaux Roms (il en est d'autres, chefs de clans, qui affichent un luxe ostentatoire). C'est développer le scepticisme et l'hostilité populaire en n'expliquant pas, en ces temps où, nous dit-on, les caisses sont plus que vides et où la précarité menace tant de travailleurs, comment ces émigrés pourront être accueillis dans des conditions humaines... Le récent et tristement célèbre épisode marseillais en est la preuve.
 

dimanche 21 octobre 2012

Copinage : "Courantdairs"

Si vous avez envie de passer une bonne soirée, comme nous l'avons fait cet après midi à la salle des fêtes de Clérieux, tapez :
http://www.courantd'airs.net
pour les dates des prochains concerts.
En attendant voici le menu, histoire de vous mettre l'eau à la bouche :
  • LES MOTS - Florent VINTRIGNER (La Rue Kétanou) 
  • DANS MA RUE - Romain DIDIER 
  • LES MAINS D'OR - Bernard LAVILLIERS / Pascal ARROYO 
  • SORTEZ LES - Christophe MALI (Tryo) 
  • LE PETIT MATIN - Rémo Gary / François FORESTIER 
  • LES BOSSES (duo) - Rémo Gary / Jeanne GARRAUD 
  • PETIT BONHOMME (femmes) - Anne SYLVESTRE 
  • LE GOUT DES FILLES (hommes) - Franck ZERBIB / Antoine RÉJASSE (Les Wriggles) 
  • LES HOMMES - Magyd CHERFI / Les Grandes Bouches 
  • MAL Ô MAINS - Stéphane SANSEVERINO 
  • THE PRINCESS AND THE TOAD (duo + choeur) - Emily LOIZEAU 
  • LE CAFE - Olivier DELAFOSSE (Oldelaf et Mr D) 
  • CA N'SE VOIT PAS DU TOUT (femmes) - Anne SYLVESTRE 
  • LE MARECHAL DES SANS LOGIS - Rémo Gary / Romain DIDIER 
  • FREDO (hommes) - Bernard DIMEY / Hubert DEGEX (Les Frères Jacques)
  • LA VIE NE VAUT RIEN (petit choeur) - Alain SOUCHON
  • DE LA MAIN GAUCHE (trio) - Danielle MASHIAH / Jean-François FREDENUCCI 
  • TETE EN L'AIR - Jacques HIGELIN
  • L'AUTRE BOUT DU MONDE (solo + choeur) - Emily LOIZEAU 
  • QUAND UN SOLDAT - Francis Lemarque8
  • NI DIEU NI FLOTTE - Rémo GARY 
  • EL DULCE DE LECHE - Christophe MALI (Tryo)

mercredi 17 octobre 2012

Le "bulli"




Le « bulli », dans notre patois de la Drôme des collines c’est le bouilli autrement dit le pot au feu. Pour sa sixième édition notre « bulli » 2012 n’a pas à rougir des éditions précédentes, c’est toujours le même succès.  Avec les mêmes recettes : amitié, convivialité et bonne humeur.
Avec un plus cette année : les chanteurs du groupe : « Maloni Fipagi » avait tenu à participer vocalement à la fête, par une prestation pendant l’apéritif et au cours du repas, un exercice des plus difficiles au milieu du bruit et des conversations, mais bien heureusement, en fin d’après midi, l’église de saint Andéol leur offrait un cadre à la mesure de leur talent.
 Merci à eux et merci à toutes les bonnes volontés qui ont permis le succès de cette journée.

lundi 8 octobre 2012

la victoire d'Hugo Chavez

Un article d'Ariane Walter :



Hu ! Ha ! Chavez no se va !
L’empire fait la gueule ce matin.
Quoi ? Il ne suffit plus de mentir ?
Chavez, la mine resplendissante, rien de tel qu’un petit cancer pour vous remettre sur pied, a remporté pour la troisième fois les élections Vénézuéliennes. Au pouvoir depuis 14 ans, il va remettre ça pour encore six ans. Les résultats sont clairs.
 Une participation de 80%, mazette ! 54,42 % des voix devant Henrique Capriles 44,97%.( Sur 90% des bulletins)
Quelle merveilleuse nouvelle pour cette Amérique du Sud qui échappe encore aux griffes de l’Amérique du nord, l’Amérique des Morts, celle qui sacrifie son peuple aux folies assassines d’une classe qui prospère dans le pétrole, les armes, les banques, vols de vautours sur la planète entière.
Il paraît que Chavez est un « dictateur » . Vraiment pas « fut-fut » pour un dictateur ! 54, 42 % des votants ! En Afrique ils font du 90% sans problème !
Ah ! Les ennemis de Chavez !
Il faudrait que notre Hollandalo lui demande comment il fait pour avoir régulièrement entre 61% et 69% d’opinions favorables !
Le succès de Chavez, une révolution en construction, c’est son pays décrété « territoire libre d’analphabétisme » par l’Unesco en 2005, c’est près de 60 000 nouveaux établissements, 55 000 enseignants incorporés cette année, 75 000 bibliothèques, un accès gratuit à la santé avec la coopération de Cuba, la création de dispensaires et de médecins dans les banlieues et le secteur rural, la production nationale de médicaments génériques gratuits, 178 000 Vénézuéliens pauvres récupérant la vue grâce à la mission « Miracle », le traitement du Sida gratuit, 4 millions de personnes engagées dans le sport, la reconnaissance des peuples indigènes, la distribution de terres aux paysans, 3 millions d’hectares distribués, des pensions de vieillesse à plus de 20 000 agriculteurs et pêcheurs qui ont atteint l’âge de la retraite sans avoir cotisé, la nationalisation des secteurs de l’économie qui, adossée à la hausse des prix du pétrole, ont généré d’importants revenus dont bénéficie la majorité de la population.
Une véritable révolution sociale avec un bilan spectaculaire qui se consolide tous les ans.
Telle est la différence entre le socialisme et le libéralisme. Eternelle lutte des classes. D’un côté on aide le peuple, de l’autre on lui dit : « Démerde-toi et si tu n’y arrives pas, c’est que tu es un looser. Crève. Et tais-toi. » La loi des vainqueurs.
Aujourd’hui la loi des vainqueurs au Vénézuela, c’est la loi des pauvres.
Que c’est bon ! Comme on est heureux pour eux !
Et aucune CIA , aucun article bidonné, aucune propagande du « Monde » qui, ce matin, glisse un petit article « Chavez ira-t-il au bout de son mandat », n’y peut rien. Le peuple a parlé !
Quelle merveille victoire aussi pour cette Amérique du Sud qui écharpée par des coups d’Etat , des interventions armées et secrètes, un désordre agité par les cartels de la drogue, une corruption endémique, une violence qui paraît ne jamais vouloir cesser, crée les moyens de son union et de sa victoire.
Comme nous sommes gris et frileux à côté d’eux ! Comme brille le Mercosur , cinquième puissance mondiale des Caraïbes à la Patagonie ! Comme croît et embellit, échappé au laboratoire de l’expérimentation du néo-libéralisme avec son putassier FMI, tellement bien décrit par John Perkins dans ses « Mémoires d’un assassin économique », une Amérique Latine qui devient le laboratoire de la contestation. 
C’est sans doute pour cela que le Front de Gauche avait organisé hier soir une soirée électorale. Les amis de l’Usine, qui est le QG du parti, avaient invité la gauche libero et avaient préparé une super ambiance de fête, guitares, chansons, tortillas, mojitos et autres délices locaux.
Pour Mélenchon qui prenait la parole après Corbières et Delapierre, cette élection revêtait une importance immense. Il rappela la venue au pouvoir de Chavez. En ces temps-là, un libéralisme pur et dur régnait sur le pays, le peuple était assommé, comme nous le sommes un peu nous-mêmes, mais un jour, le pouvoir augmenta le prix des billets de bus. Et tout partit de là. Une révolte du peuple, l’envoi de l’armée. 3000 morts. Et Chavez élu.
Or ce qui est arrivé là-bas, arrivera inéluctablement ici .
Avec le TSCG nous sommes engagés dans une voie « austéritaire » qui un jour, sur une augmentation qui sera jugée insupportable, conduira à des révoltes dont la violence est inévitable. Les libéraux veulent pousser le peuple à la lutte pour le mater, pour l’effrayer. Mais dans ce genre de combat ,on ne sait jamais ce qu’il advient. Au Vénézuela, la victoire du peuple est née de cette folie.
C’était un plaisir, hier soir, d’entendre Mélenchon jouer au professeur d’histoire, parler, tout simplement de ses émotions d’homme quand il voit cette foule de pauvres gens sauvés de l’indignité. « Oui, je pleure, je le dis ». Au dix-huitième siècle, qui ne sortait pas du théâtre en larmes était un moins que rien. A présent un homme ne pleure pas. Est-ce pour cela qu’il est moins heureux ?
Il parlait aussi des « socialistes », ses ex-copains qu’il a tant connus et qui ne connaissent strictement rien à l’Amérique du Sud. De Hollande, si grand politique, allant soutenir l’ennemi de Lula, de Moscovici lui aussi égaré dans des préférences stupides.
Je suis très amusée quand j’entends dire que Mélenchon est en fait « plus lié qu’on ne le croit au PS. » Il a vécu dans leur groupe assez longtemps pour les connaître et, ne pouvant les réformer, les a quittés en devenant ce qu’on appelle un homme d’honneur.
Mais un homme d’honneur qui prend fait et cause pour le peuple et contre le sacro-saint libéralisme, il faut le cisailler, l’attaquer de toutes les façons. Comme le fait cette presse propagandiste qui bourre le mou de lecteurs ignorants. 
Hier, un des grands sujets était l’arrestation de cet islamiste (pardon « salafiste » est le mot à la mode !) , ce salafiste , donc, qui a lancé une grenade dans une épicerie juive. En plein vote du TSCG. Comme l’affaire Merah en plein vote des présidentielles. Comme l’assassinat de l’ambassadeur américain à Benghazi, en pleine élection américaine. Vous pensez bien que je ne vais pas dire que c’est voulu ! Dieu m’en garde ! Mais quels hasards qui tombent bien pour dire : « Votez pour ceux qui vous défendent contre les méchants ! Ayez peur, braves gens, mais nous sommes là ! »
Pendant ce temps le Nouvel Obs produit un superbe portrait titré : « Valls vice-président de la république. »
Arrêtez de prendre vos désirs pour des réalités les gars…
 La France est encore bien endormie, mais cette histoire de TSCG, ces collectivités territoriales qui viennent, enfin, de découvrir, atterrées, ce que sera pour eux ce nouveau temps, voilà qui, peut-être va nuire à vos projets. 
Quand allez-vous augmenter le prix des billets de tram ? 
Mais, ce matin, soyons à la joie de tout un peuple.
Hu ! Ha ! Chavez no se va !!!!!
Chavez, président de la république du Venezuela !

samedi 6 octobre 2012

Les randos de la MJC : Les 3 Becs



Le Veyou


Le trou de la Laveuse
Nous sommes 18, au départ du Col de la Chaudière pour affronter les 3 Becs, sous la conduite de Gilbert. Nous partons par le très bon sentier, restauré par le Conseil Général de la Drôme, qui nous amène au Pas de Siara. La montée est rude pour atteindre le premier bec : « Le Veyou », elle va laisser quelques traces dans l’équipe… Nous enchainons ensuite les deux autres : « Le Signal » et « Rochecourbe » pour arriver au « Trou de la Laveuse ».
Nous rentrons  au « Pré de l’Ane » par le GR 9, une belle et sportive randonnée !


Notes de lecture


Christian SIGNOL

Je n’ai pas écrit de notes de lecture depuis le mois de mai. Mais malgré les nombreuses activités qui incombent à tout retraités en bonne forme, je n’ai, cependant pas négligé la lecture.
Le dernier bouquin lu est de Christian Signol :
·        « L’enfant des terres blondes » Un roman de terroir, une histoire émouvante et prenante.
J’ai lu :
·        « Le monarque, son fils, son fief », de la politique politicarde au raz des pâquerettes,
·         « Ma guerre d’Espagne » de Sygmunt Stein, le mythe des Brigades internationales mis à mal par les comportements staliniens.  
J’ai aussi lu :
·        « La Burle » de  Paul Perrère, le récit autobiographique d’un toubib dans l’Ardèche du nord, où j’ai retrouvé un peu de mes racines paternelles,
·        « Adios Hemingway »  de Léonardo Padura : sans intérêt !!!,
·         un bouquin de Blaise Cendrars : « L’Homme foudroyé » un peu ennuyeux, j’avais préféré : « L’or » de Cendrars.
Voilà pour les livres lus dans cette dernière période, si j’en ai oubliés, c’est qu’ils ne m’ont pas laissés de souvenirs très marquants.

A une prochaine « Note de lecture ».    

vendredi 28 septembre 2012

Les gorges d'Oyans

Compte rendu d'une rando pas très longue mais plutôt sportive. Nous partons du parking d'escalade à Rochefort Samson pour monter à travers bois jusqu'à St Iserat nous prenons la direction du col de Sonnaize et nous bifurquons à droite par un chemin de chasseurs qui nous amène sur la crête de la montagne de Morettet. De la crête la vue est imprenable sur la vallée de l'Isère et sur la combe d'Oyans. Nous descendons au bord de la falaise et là nous entrons vraiment dans le vif du sujet. La descente est verticale sur au moins 50 mètres et se fait à l'aide d'une chaine. Ensuite il faut dévaler un pierrier assez raide pour retrouver chaines et cordes qui nous amènent au fond des gorges. Il y a un peu d'eau au fond des gorges, néanmoins nous revenons au parking avec les pieds secs.
Nous étions trois à faire ce parcours : Gilbert, Bernard et moi. La photo illustrant ce message n'est pas de moi, j'avais oublié mon appareil. En tapant : "gorges d'oyans" sur Google on peut voir une vidéo de Microdrome sur cette rando.
 

mardi 25 septembre 2012

Le But St Genix

Les deux soeurs

Au sommet
Nous partons à cinq pour cette ballade dans le Vercors : Jacqueline, Jo, Marie-Thé, Jacqueline et moi.
Nous partons du musée de la préhistoire à Vassieux. Une montée en pente douce jusqu'au Pas de Bouillanain. Nous sommes au sommet vers midi et nous redescendons jusqu'à Champ Rolland pour manger à l'abri du vent. Nous revenons par le col de Vassieux, Plainet et la fontaine de Lauset. Un parcours de 12 km avec plus ou moins 500 mètres de dénivelé positif.

jeudi 20 septembre 2012

Gaz de schiste

Ce soir mon camarade et ami, Raymond Girardi, (Secrétaire général du MODEF) a eu les honneurs de l'émission :"Complément d'enquête" sur le gaz de schiste.

De retour d'un voyage au Québec et aux Etats-Unis, Raymond Girardi, conseiller général du Front de gauche et membre de la majorité PS du département est membre de cette commission crée en mars par le Conseil général à la suite des demandes de permis d'exploration reçues par la préfecture de Midi-Pyrénées.

M. Girardi a dit à l'AFP avoir pu constater sur place que l'extraction de gaz de schiste à grande échelle a un impact réel sur la santé publique et l'environnement.

Ca laisse des séquelles qui resteront des dizaines d'années, on en est convaincu aujourd'hui, a-t-il dit.

Selon lui, les conséquences sur l'environnement sont très importantes car on fait exploser la roche à 2 et 3.000 mètres de profondeur et les forages traversent les nappes phréatiques. Résultat, on retrouve du méthane dans l'eau et différents produits chimiques.

M. Girardi dit avoir rencontré des médecins spécialistes des maladies pulmonaires lui ayant signalé une recrudescence des problèmes liés à la respiration, des problèmes de thyroïde et sur certaines glandes comme les glandes sexuelles à cause des produits très volatiles utilisés pour la fracturation hydraulique.

Il tire néanmoins des effets positifs: les retombées économiques sur l'emploi et les finances locales, et ça permet de faire face aux problèmes de pénurie énergétique.

Selon lui, la question est de savoir si le jeu en vaut la chandelle mais il ne veut pas tirer de conclusion avant la publication de notre rapport dans un mois environ.

Mais j'ai une très grande inquiétude si une telle exploitation venait à débarquer dans le sud ouest, a-t-il cependant souligné.

Raymond Girardi participera les 14 et 15 septembre à la Conférence nationale environnementale qui associera à la réflexion et aux décisions, aux côtés de l'Etat, les organisations non gouvernementales, les syndicats de salariés et d'employeurs ainsi que les représentants des élus locaux.




Le MODEF de la Drôme s'était déjà positionné contre ce type d'exploitation lors de son assemblée générale de 2010

samedi 15 septembre 2012

Le sentier Cathare (6ème et dernière étape)

Le village de Cucugnan
Le Château de Quéribus
Cette dernière étape nous emmène à Quéribus. Nous partons de Duilhac et descendons sur Cucugnan (Nous n'avons pas vu son curé, mais un sympathique viticulteur, qui nous a parlé de la crise viticole, sans nous faire un sermon). Depuis Cucugnan la montée n'est pas très longue, mais assez raide. Nous visitons le château, avant le casse croûte, là haut, la tramontane décoiffe !
Après le repas, un minibus affrété par la Rebenne, vient nous chercher pour nous ramener à Roquefixade, où nous attend notre véhicule. Nous nous rendons à Foix pour le repas du soir et le coucher. L'hôtel où nous sommes hébergés est très confortable et le soir nous mangeons en terrasse surplombant l'Ariège.
Jeudi, après midi, nous sommes de retour dans la Drôme : Fin de l'aventure, reste les bons souvenirs et les photos.

UN GRAND MERCI A NOS AMIS DE LA REBENNE.