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mercredi 14 mars 2012

Les endives de la colère

UNE CONDAMNATION ABSURDE
REFLET D’UN TRAITÉ ASSASSIN

Le traité de Lisbonne qui a inscrit dans le marbre le dogme de la libre concurrence sans entrave assassine les producteurs.

En condamnant l’organisation des producteurs d’endives pour entente illicite portant atteinte à la libre concurrence et à la liberté des prix, l’autorité de la concurrence met à mal toute une filière.

Sur le fond l’autorité de la concurrence remet en cause toute forme d’organisation collective et bannit les valeurs de solidarité et de démocratie sociale. Cette condamnation absurde a le mérite de rappeler à tous ceux qui l’auraient oublié qu’elle s’appuie sur des orientations politiques décidées par nos gouvernants.

Dans cette période électorale, il est bon de souligner les responsabilités de chacun. Si le MODEF soutient sans ambiguïté les producteurs d’endives, il tient à redire que lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, le MODEF avait appelé à voter NON en dénonçant le principe de la concurrence libre et non faussée inscrit dans ce traité, contrairement à la FNSEA-JA.

Malgré un NON majoritaire à cette consultation référendaire, le président de la République l’imposait sous le nom de traité de Lisbonne au Parlement.

Pour une démocratie libre et non faussée, sachons remettre en cause ce traité et ses principes qui empêchent toute forme de régulation des prix et de la production agricole.

Le MODEF  est totalement solidaire des actions menées par les producteurs d’endives pour se défendre.
Angoulême, le 14 mars 2012
Le Secrétaire Général,
                                                                                   Raymond GIRARDI

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